Et vogue la galère…


Par Ibtissem

toubib1.jpgJe
vais vous raconter une histoire imaginaire qui aurait pu arriver à n’importe
qui de mes chers et fidèles lecteurs et lectrice.

 

Ainsi, à force d’écrire
d’écrire et de pondre des papiers pour satisfaire l’appétit chroniquovore de
mon patron, j’ai fini par avoir mal à l’index droit et à l’index gauche car
comme tous les journalistes qui prennent leurs précautions et cherchent à
éviter que leurs doigts n’usent les claviers AZERTY de leur machine, clavier
que je n’utilise que du bout des doigts pour écrire ces quelques mots et
éviter qu’il me brûle, je me suis décidée à aller voir un indexologue, qui
après un long examen, me bourra de médicaments et demanda que j’aille voir
un mainologue, ce dernier après un long examen, me bourra de médicaments et
demanda que j’aille voir un brastologue, ce dernier après un long examen, me
bourra de médicaments et demanda que j’aille voir un articulationologue, ce
dernier après un long examen, me bourra de médicaments et demanda que
j’aille voir un corpsaulogue ce dernier après un long examen, me bourra de
médicaments et demanda que j’aille voir jambologue, ce dernier après un long
examen, me bourra de médicaments et demanda que j’aille voir un doigtologue,
ce dernier après un long examen, me bourra de médicaments et demanda que
j’aille voir un indexologue et je me suis retrouvé à la case départ et j’ai
tourné, tourné, tourné en rond et quand j’ai commencé à attraper le tournis,
on m’a recommandé d’aller voir un tournisologue qui …. ;

 

Ah non ! il faut
que j’arrête sinon je vais faire un papier à rallonge qui risque de rendre
mon patron malade et il faudrait qu’il aille vraiment voir un toubib
sérieusement, avant de clore cet article je précise que ce papier c’est de
l’humour et uniquement de l’humour au sens du « hazl » de chez nous et
qu’évidement je ne vise personne et que je ne voudrais que personne me m’en
tienne rigueur car je ne voudrais risquer ni l’autocensure de mon patron ni
une réaction violente des tiers qui pourra coûter cher à ce canard volatile
qu on efface d’un seul trait après l’avoir parcouru ….et vogue la galère ….

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