Tunisie : Cap sur la nanotechnologie

Tunisie : Cap sur la nanotechnologie

La Tunisie, qui estime que les secteurs des nanosciences et des
nanotechnologies restent des domaines de coopération primordiaux pour elle,
multiplie les initiatives pour réunir, dans le cadre de manifestations
scientifiques, chercheurs tunisiens et occidentaux (américains et
européens).

 

Pour ne citer que les plus récentes, il y a tout d’abord l’atelier
américano-nord-africain, organisé le 18 mars 2008, à Hammamet, sur les
matériaux nanostructurés et la nanotechnologie, créneaux perçus,
aujourd’hui, comme les moteurs de l’économie mondiale dans plusieurs
secteurs dynamiques (médecine, énergie renouvelable, agriculture,
environnement, industrie et biotechnologie).

 

Cet atelier a été organisé par la société tunisienne de chimie théorique (Atct)
en collaboration avec le technopôle de Borj Cedria, l’Institut préparatoire
aux études d’ingénieurs d’El Manar et la Fondation nationale de recherches
des Etats-Unis d’Amérique.

 

Quelque 20 experts américains et 16 chercheurs de Tunisie, du Maroc,
d’Algérie, de Libye et d’Egypte ont participé aux travaux de ce workshop,
qui seront transmis en vidéoconférence et dans leur intégralité à travers le
web.

 

Point d’orgue de cet atelier, la présentation des nouveautés en matière de
recherches dans les domaines des matériaux nanostructurés et la
nanotechnologie, des communications sur l’application de ces technologies
dans les domaines de l’industrie, de la médecine, de l’environnement et de
l’énergie.

 

Objectifs de cette manifestation : faire connaître l’expertise tunisienne
dans ce domaine et enclencher une dynamique de partenariat et des synergies
entre chercheurs nord-africains et américains.

 

Rappelons que cet atelier intervient après la rencontre organisée fin
janvier à Tunis dans le cadre du projet tuniso-européen STREN (Réseau
d’Echange des Résultats Scientifiques et technologiques).

 

Le projet STREN, qui a permis, durant deux années, un échange et une
collaboration fructueuses entre 9 organisations d’appui tunisiennes
italiennes et espagnoles, représente une base pour faciliter l’accès des
chercheurs tunisiens, des entreprises et des organisations opérant dans le
domaine de l’innovation scientifique et technologique ( STI,) aux programmes
de Recherche/Développement de la commission européenne, d’une part, et
d’identifier le potentiel de coopération bilatérale, et multilatérale entre
la Tunisie et l’UE, d’autre part.

 

Cette coopération équilibrée est basée sur l’accès réciproque aux activités
STI et aux programmes entrepris par chaque partie, à travers notamment un
échange mutuel et permanent des informations, visites et échanges d’experts
ainsi que des contacts entre gestionnaires tunisiens et européens des
programmes et des projets de recherches. Les domaines de coopération qui ont
le plus impliqué, jusqu’ici, la Tunisie et les pays européens sont
l’environnement, l’énergie et la santé.

 

Tunisiens et européens reconnaissent à travers le projet STREN l’importance
de développer la coopération dans les domaines d’intérêt commun tels que
”environnement et changements climatiques”, ”agriculture alimentaire et
biotechnologie”.

 

S’agissant du système national de recherche, il a permis jusqu’à ce jour la
création de 139 laboratoires et 638 unités de recherche dont plus de 80%
dans le domaine des sciences de la vie, de la biotechnologie, des sciences
et des techniques de l’ingénieur.


A.B.S.