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    Ce sont finalement 
    quelque 45 exposants qui sont présents à l’édition 2008 de la Convention 
    France-Maghreb qui se tient les 5 et 6 février prochain au Palais Brongniart 
    Paris. Mais combien de Tunisiens –personnes physiques ou morales- 
    participent à ce rendez-vous que les spécialistes du marketing et du 
    business qualifient d’important ? 
      
    Rappelons que ce 
    rendez-vous annuel, fondé en 2002 par Mohamed Ouahadoudi, ‘’vise à faciliter 
    l’investissement au Maghreb et à favoriser emploi et création d’entreprises 
    par des personnes issues de l’immigration’’. Et si l’on en juge par les 
    statistiques, le pari est gagné, à savoir attirer entrepreneurs, cadres 
    commerciaux, responsables des ressources humaines, hauts fonctionnaires, 
    banquiers ou encore spécialistes du commerce international, car on est passé 
    de 8 exposants pour la première édition à 45 cette année, et 2.500 visiteurs 
    professionnels pour des rencontres d’affaires et conférences d’information 
    (cette année, les centres d’appel, la mobilité professionnelle…).  
      
    On l’aura constaté, 
    chaque avec son lot de nouveaux venus, par exemple pour cette année, c’est 
    l’Agence publique Ubifrance ou l’organisme chargé de la zone industrielle 
    près du futur aéroport tunisien d’Enfidha. 
      
    On apprend ainsi qu’Ubifrance 
    présentera le forum méditerranéen de développement des entreprises Med-Allia, 
    avec pour objectif de préparer des rencontres d’affaires «B to B» (inter 
    entreprises) pour environ 500 entreprises participantes du Bassin 
    méditerranéen (31 mars-2 avril, à Tunis).  
      
    Selon le fondateur de la 
    Convention France-Maghreb, en l’occurrence Mohamed El Ouahdoudi, ‘’la 
    Convention est un évènement fédérateur ; c’est ici que les initiatives 
    françaises et maghrébines sont détectées, c’est ici que les nouveaux besoins 
    sont identifiés et que de nouveaux réseaux d’affaires se forment’’.  
      
    Par ailleurs, toute 
    réussite pouvant en entraîner d’autres, M. El Ouahdoudi se penche déjà à une 
    exporter son concept vers d’autres pays du Sud de la Méditerranée (on pense 
    à la Mauritanie notamment, et pourquoi pas en Tunisie) voire en Amérique 
    latine. 
      
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