Première émission obligataire de la BAD sur le marché sud-africain

Par : Tallel
Première émission obligataire de la BAD sur le marché sud-africain

Un communiqué de la Banque africaine de développement annonce que celle-ci a
lancé, avec succès, le 11 décembre 2007, sa première émission obligataire
sur le marché sud-africain, faisant ainsi de a Bad la première institution
internationale à se lancer dans ce créneau, jusque-là interdit aux
étrangers.

 

La BAD précise que cette opération historique de 1,2 milliard de ZAR,
assortie d’une échéance de 5 ans, a fait l’objet d’un placement privé auprès
d’investisseurs institutionnels nationaux.

 

La Banque explique avoir utilisé la dispense –et non la levée- d’inscription
pour les valeurs étrangères par le ministre sud-africain des Finances dans
son discours du budget 2004 et inscrit les titres à la cote de la Bourse
sud-africaine. «Les titres sont des ‘’titres de dette africains’’, ce qui
signifie qu’ils sont émis par une entité domiciliée en Afrique ou dont la
majorité des activités s’effectue en Afrique’’, précise le communiqué de la
BAD, qui ajoute que : ‘’en investissant dans des «titres de dette
africains», les investisseurs institutionnels d’Afrique du Sud ont la
possibilité d’utiliser un complément de 5% au-delà de leur limite de
placement en titres étrangers’’.

 

La Banque souligne également que les titres ont été placés par l’équipe de
Global Markets de la Standard Bank of South Africa Limited.

 

Bien entendu, cela n’a pas manqué de réjouir M. Pierre Van Peteghem, le
trésorier du Groupe de la BAD : ‘’cette transaction représente un événement
important pour a Banque et pour nos actions de financement en monnaie
nationale. C’est la première fois que nous émettons des titres sur le marché
national d’un pays africain. Le produit eu placement est destiné au
financement de la réservé grandissante des interventions en rands de la
Banque’’, a-t-il indiqué.

 

Alors, espérons que cette première fera des étincelles pour que d’autres
pays et marchés en bénéficient, soucieux qu’ils sont aujourd’hui de drainer
d’importants investissements pour leur développement.


T.B. d’après
communiqué BAD, site web :