Tourisme intérieur : L’équation est-elle insoluble ?

Tourisme intérieur : L’équation est-elle insoluble ?

Par Maryam OMAR

Beaucoup d’encre a coulé à propos des Tunisiens en villégiature dans
notre pays mais personne n’a encore pu résoudre l’équation une bonne fois
pour toutes et, à chaque saison, on en entend des vertes et des pas mûres
sur le ‘’calvaire’’ que vivraient nos compatriotes dans leurs relations avec
les hôteliers.
Ce n’est pas par manque de bonne volonté de la part des uns et des autres.
Au contraire, tout le monde semble y mettre du sien. La Fédération
tunisienne des agences de voyages (FTAV), par exemple, a voulu booster le
tourisme intérieur en lançant dès 2006 la Centrale tunisienne de réservation
hôtelière (avec Amadeus comme partenaire technique). Bien sûr, il faut
d’abord rappeler que toutes les structures du tourisme ont intervenu, d’une
manière ou d’une autre, dans l’amélioration du tourisme intérieur,
particulièrement toutes les ramifications de l’ONTT.

Malheureusement, les résultats de la compagne ‘’siyaha’’ de l’été 2007 n’ont
pas été très brillants. Sur des prévisions établies de 25 mille nuitées
seules 5 mille nuitées ont été réalisées et sur les 800 hôtels que compte la
Tunisie, seuls 100 hôtels ont adhéré à la centrale.
Durant la haute saison, nous savons tous que le touriste tunisien est traité
de manière ‘’différente’’ des touristes étrangers à l’intérieur du même
hôtel. Peut-être à cause du fait que les touristes étrangers passent par des
Tours Opérateurs puissants et très structurés, que le touriste étranger est
plus organisé (il programme son voyage et son séjour longtemps à l’avance)…
Il ne faut donc pas trop compter sur le touriste tunisien pendant la basse
saison.