Le président de l’Opep juge la production pétrolière suffisante

 
 
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Mohammad Ben Zaën Al-Hameli, le ministre de l’Energie des Emirats arabes unis, à Abou Dhabi le 4 décembre 2006

[09/09/2007 13:43:18] ABOU DHABI, 9 sept 2007 (AFP) Le président de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) a déclaré dimanche que le cartel chercherait mardi, au cours de sa réunion à Vienne, à favoriser la stabilité du marché, et a jugé que l’offre pétrolière actuelle était suffisante.

“Toute décision qu’adoptera l’Opep prendra en considération la stabilité des marchés internationaux”, a déclaré Mohammad Ben Zaën Al-Hameli, qui est également ministre de l’Energie des Emirats arabes unis.

M. Hameli, qui s’exprimait avant son départ pour Vienne, a ajouté que “le marché pétrolier est actuellement suffisamment approvisionné”, selon l’agence officielle Wam. “L’Opep s’est engagée à fournir des approvisionnements suffisants”, a-t-il précisé.

Il a indiqué que les membres de l’Opep produisaient environ 30 millions de barils par jour (mbj) et disposaient d’une capacité de production en réserve de quelque 4 mbj jusqu’à la fin de l’année 2007.

Les 12 membres du cartel sont l’objet de pressions en faveur d’une augmentation de leur production pour contenir la flambée des prix du pétrole.

Les prix du brut ont dépassé 76 dollars le baril vendredi à New York, non loin de leur record historique de 78,77 dollars, atteint début août.

Lors de sa dernière réunion, en mars, l’Opep avait décidé de maintenir sa production à 25,8 mbj.

Pour les pays de l’Opep, le manque de capacité de raffinage des pays consommateurs est l’une des raisons de la hausse des cours, a répété dimanche le président du cartel.

Selon lui, les pays de l’Opep réalisent une centaine de projets pour augmenter leur capacité de production, d’un coût total de plus de 120 milliards de dollars.

Les pays riches demandent une augmentation de l’offre en pétrole à l’approche du pic de consommation qu’occasionne l’hiver dans l’hémisphère nord, considérant que les cours élevés du brut constituent un risque supplémentaire pour une économie mondiale qui essuie déjà les turbulences provoquées par la crise immobilière américaine.

 09/09/2007 13:43:18 – © 2007 AFP