Investissement : Quels sont les domaines les plus prometteurs ?

Investissement : Quels sont les domaines les plus prometteurs ?

Par Maryam OMAR

Dans son adresse au Chef de l’Etat à l’occasion de la parution du 48ème
Rapport de la BCT, M. Taoufik Baccar, le gouverneur, fait allusion aux
secteurs les plus prometteurs pour notre pays et souligne que c’est vers eux
que les banques dirigeront particulièrement leurs ressources.

Ce choix est en vérité dicté par la période cruciale du XIème Plan qui a
l’ambition de porter le taux de croissance de notre économie à plus de 6%
par an et doubler, au terme de la décennie, le revenu par habitant. Ceci
dans un environnement où l’on observe le démantèlement total des droits de
douane en 2008, les perspectives d’ouverture des secteurs de l’agriculture
et des services, la concurrence de plus en plus aiguë avec l’élargissement
de l’Union européenne, le développement des nouvelles économies émergentes
et la tendance haussière, devenue structurelle, des prix des produits de
base.

Notre stratégie ? C’est l’amélioration de la productivité globale, la
poursuite de l’orientation vers des activités à haut niveau de savoir et de
la diversification des activités (surtout dans le secteur des services).
Et qui a la mission naturelle d’appliquer cette stratégie ? C’est le secteur
privé tunisien soutenu par une plus grande attraction des investissements
directs étrangers. D’où l’engagement du gouverneur : ‘’Le secteur bancaire
œuvrera à accompagner efficacement la mutation qualitative de l’économie
nationale par un développement de ses capacités techniques et humaines et de
ses moyens d’intervention dans les secteurs visés, notamment les domaines
prometteurs, les nouvelles technologies et le secteur des services, à
l’instar de la santé, du conseil et des services destinés à l’entreprise.

Il veillera, également, à améliorer sa contribution dans la mobilisation de
l’investissement extérieur et la consolidation du partenariat avec
l’étranger’’.

Bien sûr, la concrétisation de cette stratégie exige la poursuite des
réformes visant l’amélioration du climat des affaires, la mobilisation des
énergies et la promotion de la culture de l’initiative. Ce qui rend
nécessaire le renforcement des efforts dans le domaine des études, des
statistiques et de l’information ainsi que l’intensification des
opérations de promotion et le contact direct avec les investisseurs, les
fonds d’investissements et les grands groupes internationaux.