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    Le 9ème Forum de Carthage surl’investissement vient de s’achever sur une note ambitieuse : la Tunisie
 veut devenir une plate-forme émergente d’Outsourcing des services.
 Maintenant, il faut bien vérifier si nous avons le talent et les moyens de
 cette ambition.
     Les Francophones appellent cela ‘’Externalisation’’ mais vous remarquerezque ce vocable est rarement utilisé en lieu et place de cette trouvaille des
 Anglo-saxons et c’est comme un premier signe pour tous ceux qui souhaitent
 entrer dans la course. Car ce ‘’marché’’ de l’Outsourcing est devenu de
 règles et d’envergure et planétaires, là où le seul idiome compréhensible
 par tous les acteurs à la fois est la langue anglaise.
     Par simple voie de conséquence, l’anglais est devenu un outil capital detravail et, attention !, pas seulement les abc mais une maîtrise réelle
 dépassant la compréhension pour la communication. Et l’on ne sait pas si
 vous avez entendu nos chefs d’entreprise parler en anglais. A quelques rares
 exceptions, il y a vraiment beaucoup de travail à faire !
     Maintenant, il nous faut bien voir où nous mettons les pieds si noussouhaitons vraiment nous faire un nom sur le marché de l’Outsourcing, là où
 se trouve le gros gâteau. Les rivalités sont immenses et nombreux sont les
 acteurs qui se sont fait une réputation de premier ordre et si nous voulons
 les concurrencer, il serait intelligent de réfléchir à leur expérience et à
 la manière de s’en rapprocher progressivement.
     L’exemple-type, comme vous le savez sans doute, ce sont les Indiens… et passeulement ceux de Bangalore dont les quatre millions d’habitants laissent
 quand même penseur. Partout en Inde, avec les proportions de l’Inde, des
 dizaines de milliers de compétences très bien formées et parfaitement
 anglophones inondent le marché international car leur travail fait
 l’unanimité. Sommes-nous prêts à les affronter ?
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