Téléphone mobile : seulement 2.000 communes non couvertes, selon Christian Estrosi

 
 
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Un faux rocher dissimule des antennes-relais d’un opérateur de téléphonie mobile sur la commune de Cassis, le 9 février 2006 (Photo : Gérard Julien)

[13/09/2006 14:40:51] PARIS (AFP) La téléphonie mobile est désormais disponible dans 1.000 communes sur les 3.000 recensées qui n’étaient couvertes en 2003 par aucun opérateur (“zones blanches”), a annoncé mercredi le ministre délégué à l’Aménagement du territoire Christian Estrosi.

Lors d’un discours prononcé à l’occasion du salon Odebit qui se tenait jusqu’à mercredi à Paris, le ministre a ajouté qu’à la fin de l’année, 1.500 communes seront couvertes, soit 50% du programme lancé par le gouvernement en coopération avec les opérateurs de téléphonie mobile Orange, SFR et Bouygues Telecom.

Au 30 juin, 883 communes rurales concernées par ce programme avaient désormais accès à la téléphonie mobile, a rappelé le ministre qui a annoncé que le cap des 1.000 communes avait été franchi ces jours-ci.

Orange, SFR et Bouygues Telecom se sont engagés à couvrir au total 1.000 sites “zones blanches”, soit environ 1.500 communes, d’ici à la fin de l’année, puis l’intégralité des communes (3.073) d’ici à fin 2007.

Situées dans des zones reculées et peu peuplées, 3.073 communes avaient été identifiées en 2003 comme des “zones blanches”, couvertes par aucun des trois opérateurs. Disséminées partout en France, elles représentaient près de 10% du territoire et 700.000 personnes.

Selon le ministère, le coût du programme pour chaque opérateur s’élève à 150 millions d’euros.

L’Etat a également contribué au financement, à hauteur de 44 millions d’euros de subventions et 20 millions d’euros d’exonération de TVA pour les Conseils généraux, maîtres d’ouvrage et co-financeurs pour la majorité des sites. Le plan a reçu le soutien de fonds européens.

 13/09/2006 14:40:51 – © 2006 AFP