EADS: pas de CA mais une
réunion informelle à Munich
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Noël Forgeard et Thomas
Enders devant une maquette de l’Airbus A38 le 8 mars 2006 à Paris
Des porte-parole d’EADS en France et en
Allemagne ont démenti la tenue ce lundi d’un conseil d’administration du
groupe européen mais ont fait état d’une “réunion informelle” à Munich où
seront présents les deux co-présidents Noël Forgeard et Tom Enders.
“Il n’y a pas de réunion du conseil
d’administration aujourd’hui. Aucun organe officiel d’EADS ne se réunit”, a
déclaré le porte-parole du groupe en Allemagne. “Plusieurs discussions
internes réunissant différents participants vont se tenir à Munich”, a-t-il
cependant expliqué, se refusant à en dire plus sur l’identité des personnes
présentes et le thème des discussions. Le groupe d’aéronautique et de
défense n’envisage pas de communiquer sur l’issue de cette réunion, a-t-il
ajouté.
“C’est une réunion informelle, qui réunit un
certain nombre de cadres dirigeants d’EADS dans la matinée à Munich, et ce
n’est en aucun cas un conseil d’administration”, a indiqué un porte-parole
d’EADS en France. “Le sujet du jour sera Airbus”, a-t-il précisé. “Il y aura
au moins MM. Forgeard et Enders” lors de cette rencontre informelle, a-t-il
détaillé, sans indiquer si d’autres membres du comité exécutif seraient
également présents.
Mais le représentant de l’Etat français au
conseil d’administration d’EADS, Louis Gallois, PDG de la SNCF, “n’est pas
aujourd’hui à Munich à cette réunion”, a-t-il affirmé. Une rumeur voudrait
que Louis Gallois puisse remplacer M. Forgeard à la co-présidence du groupe.
Plus tôt dans la matinée, le ministre français délégué à l’Industrie
François Loos avait fait état d’une réunion du “conseil” du groupe
d’aéronautique et de défense lundi matin.
Divers quotidiens avaient aussi affirmé qu’un
conseil d’administration du consortium européen devait se réunir lundi pour
tenter d’apaiser la situation de crise, après l’effondrement boursier du
groupe consécutif à l’annonce par sa filiale Airbus de retards de livraison
de son A380 et les interrogations suscitées par l’affaire des stock-options
de Noël Forgeard.
