OPO, le petit frère du laser se miniaturise

Par : Tallel
 

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opo.jpgDes informations en provenance
du Centre national de la recherche scientifique (CNRS) font état de la mise
au point par Jérôme Tignon de l’équipe “Optique cohérente et non linéaire”
du Laboratoire Pierre Aigrain (Ecole Normale Supérieure – Université Paris 6
– CNRS) d’un micro-OPO (Oscillateur Paramétrique Optique). Appelé “petit
frère” du laser –jusqu’à une date récente essentiellement réservé à la
recherche fondamentale compte tenu de la taille et de la complexité des
dispositifs de laboratoires impliqués- il possèderait des applications
potentielles très importantes dans le codage des informations. ‘’Sa
déclinaison sous forme de nanostructure devrait permettre de développer des
systèmes de transmission inviolables aux applications nombreuses, notamment
pour la transmission de données confidentielles, en particulier par
Internet’’, indique le CNRS.

Le CNRS ajoute que ‘’ces travaux sont publiés dans Nature du 13 avril
2006’’, et que le premier prototype a été fabriqué par épitaxie par jets
moléculaires au Laboratoire de Photonique et Nanostructures de Marcoussis
(CNRS). ’’Si l’intérêt du laser (Light Amplification by Stimulated Emission
of Radiation) semblait assez académique au moment de son invention dans les
années 60, il s’est depuis largement imposé pour des applications dans des
domaines aussi variés que l’électroménager, la médecine, l’industrie, et les
télécommunications. Tous les types de laser reposent sur le même principe
d’émission stimulée qui nécessite un milieu actif solide, liquide ou gazeux
placé au sein d’une cavité formée par deux miroirs pour confiner les photons
(“grains” quantiques constituant la lumière)’’, indique le CNRS. Il rappelle
aussi que les lasers usuellement utilisés sont des lasers à semiconducteurs,
de très faible encombrement et d’utilisation simple, compatibles avec les
technologies de l’industrie microélectronique. Cette information constitue
donc une avancée considérable pour l’ensemble du secteur des Nouvelles
technologies de l’information et de la communication (NTIC), mais plus
particulièrement pour l’Internet, cet outil à la fois apprécié, aimé mais
surtout craint.

 

(Source :

www.futura-sciences.com
)