Les
multinationales s’intéressent de plus en plus à la Tunisie –ou pour certains aux
cadres tunisiens- pour les activités hautement technologiques ou à
plus-value importante.
Cet attrait s’explique en partie par les conditions accordées aux entreprises
non résidentes, avec une exonération totale sur les revenus, ainsi que par le coût des
cadres et ingénieurs, quelquefois 4 fois moins cher qu’en Europe.
Une entreprise française Overseas Works Solutions ‘’OWS’’ profite de ce
filon et fait appel à plusieurs cadres ingénieurs ou techniciens tunisiens,
pour des CTPE (Contrats de Travail Ponctuel à l’Etranger).
C’est ainsi que nous avons appris que ladite société aurait déjà conclu une
cinquantaine de contrats pour l’Afrique et le Moyen-Orient, dans les
secteurs télécoms, énergie, travaux publics et industries.
D’aucuns considèrent que OWS concurrencerait ainsi certaines entreprises
voire institutions tunisiennes analogues comme APPM, ou même l’ATCT (Agence
Tunisienne de Coopération Technique), à la différence que la plus-value
réalisée sur le travail ne reste qu’en partie en Tunisie.
Tout porte à croire que cela pourrait s’intensifier, compte tenu de
certains facteurs, à savoir : un taux de chômage élevé pour les cadres, une politique
d’éducation et de formation très performante et un savoir-faire au coût
faible, en comparaison avec l’Europe.
Une situation qui pourrait s’avérer positive pour l’économie
tunisienne, d’autant plus que ces cadres expatriés, à leur retour au bercail,
ramèneront avec eux une expérience qu’ils ont acquise à l’étranger et dans
des entreprises souvent prestigieuses.
Les
