Le cas ECTI : Les Conseils fiscaux accusent… !

 

Le cas ECTI 

Les Conseils fiscaux accusent… !

___________________________________

Par
Maryam
OMAR

 

retrait2_1602056.jpgRéagissant avec véhémence à notre article d’opinion sur la proposition faite
par ECTI de proposer les services de cadres d’entreprise retraités pour
conseiller les jeunes promoteurs, la Chambre syndicale des Conseils fiscaux
(CNSCF-UTICA) a tenu à dénoncer ce qu’elle qualifie d’incursions illégales.

Elle accuse les associations étrangères de retraités de s’introduire
illégalement dans le secteur des services, mettant ainsi en danger la
continuité, la compétitivité et l’employabilité des entreprises tunisiennes
opérant dans les secteurs du conseil, études, maintenance, ingénierie,
formation, informatique…

Citant l’ECTI nommément, la Chambre syndicale des Conseils fiscaux accuse
cette association de retraités d’en être arrivée à une telle ‘’présence’’
qu’elle dispose aujourd’hui d’un compte bancaire à la mesure du volume de
ses activités et d’un représentant attitré, sans pour autant se déclarer à
l’administration fiscale et donc sans payer le moindre sou d’impôts de
n’importe quelle catégorie. La CNSCF estime également à des dizaines de
millions de dinars le revenu des ‘’missions’’ de ces associations de
retraités en Tunisie.

Nous comprenons sans peine l’émoi de la CNSCF car la venue de ce genre
d’entités et de bien d’autres encore dans notre pays constitue évidemment un
dossier compliqué, à la mesure de nos engagements aussi bien vis-à-vis de
nos partenaires (par exemple, l’Union européenne) que des institutions
internationales (l’OMC…). Nous sommes également conscients que les pratiques
de l’ouverture ne peuvent être absolument parfaites alors que nous en sommes
aux premières années.

Ceci étant dit, il nous semble que les doléances de la CNSCF ne sont
certainement pas dénuées de fondement et qu’elles méritent une attention
particulière de la part des pouvoirs publics.