Innovation scientifique et technologique : La Tunisie s’intègre dans le réseau européen (1ère partie)

Par : Autres
 

Innovation scientifique et technologique

(1ère partie)

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packaging1.jpgDes partenaires administratifs, techniques et institutionnels tunisiens,
italiens et espagnols s’associent pour créer le Réseau Scientifique et
Technologique d’Échange des Résultats -STREN-. Objectifs : améliorer
l’échange mutuel de la connaissance et de l’information entre la Tunisie et
l’UE dans le domaine de la recherche, de l’innovation et de la technologie,
contribuer à l’amélioration de la mobilité des chercheurs et des
technologues et développer une expertise tunisienne dans les instruments STI.

La signature récente de l’accord scientifique et technologique de
coopération entre la Tunisie et l’EU en juin 2003 est mis à profit par
certains partenaires tunisiens, italiens et espagnols représentant
l’administration, les structures d’appui et même le privé pour constituer le
cadre adéquat d’un projet original visant la promotion entre eux de la
coopération dans le domaine de l’Innovation Scientifique et Technologique
(STI) pour les thématiques prioritaires en relation avec le développement
industriel à l’instar du projet Feast (Voir encadré)

 

Le projet dénommé STREN, Réseau Scientifique et Technologique d’Échange des
Résultats, est constitué d’un ensemble d’actions spécifiques et pratiques
pour:


Améliorer la visibilité, l’échange mutuel de la connaissance et de
l’information entre la Tunisie et l’UE dans le domaine de la recherche, de
l’innovation et de la technologie liés à des secteurs thématiques
prioritaires,


Contribuer à l’amélioration de la mobilité des chercheurs et des
technologues et favoriser la coopération entre les établissements
d’Innovation Scientifique et Technologique (STI) de la Tunisie et de l’UE.


Développer une expertise tunisienne dans les instruments STI de la
Communauté Européenne afin d’assister les établissements locaux ( organismes
et entreprises) et multiplier la coopération dans les programmes de
recherche et de développement et le transfert de la technologie.

 

Pour atteindre de tels objectifs, STREN prévoit une série d’activités telles
que :


La création d’un site web comprenant des bases de données interactives sur
l’UE, les ressources et les opportunités tunisiennes dans le domaine de
l’Innovation Scientifique et Technologique (STI),


L’organisation d’un atelier de formation
thématique consacré aux matières scientifiques et technologiques liés à des
domaines
prioritaires liés au sixième programme cadre 
(FPb) ainsi qu’à des conférences dédiées aux thèmes de coopération en
matière de STI,

 

Un projet original visant la promotion entre des partenaires tunisiens, italiens et espagnols de la coopération dans le domaine de l’innovation scientifique et technologique pour des thématiques prioritaire est identifié pour être mis au point

 


La sélection des meilleures pratiques internationales dans les initiatives
STI,


L’organisation de 3 programmes de formation sur le management de STI, sur le
sixième programme cadre (FP6), ainsi que sur l’échange des programmes des
experts afin d’accomplir la connaissance mutuelle du système,


L’établissement d’un réseau de 10 experts tunisiens qui peuvent agir comme
une structure de soutien pour la création de nouveaux projets de STI et le
transfert des technologies entre l’UE, la Tunisie et les autres pays de
coopération internationale (INCO) dans le sixième programme cadre (FP6) et
dans le futur septième programme cadre (FP7).

L’objectif stratégique du projet est de stimuler l’innovation scientifique
et technologique et la coopération entre la Tunisie et l’EU dans le cadre du
sixième programme cadre (6ème PCRD) (FP6).


Les participants

Les participants tunisiens sont le Ministère de l’Industrie, de l’Energie et
des PME, le CETTEX, le CNCC, PACKTEC, l’Institut National de Recherche
Scientifique et Technique (INRST) et l’IT.Com (agence de technologie de
l’information spécialisée dans le développement des applications et des
solutions High Tec). Coté italien ce sont l’Institut de Promotion de
l’Industrie (IPI) et le Conseil National de Recherche (CNR) qui prennent
part à ce projet. Le Centre de Développement Technologique et Industriel
(CDTI) représente, quant à lui, l’Espagne.

 

FEAST : Forum Europe -Australie pour la coopération Scientifique et technologique

Un exemple à méditer

Feast, une initiative commune UE/ Australie lancée en 2001, vise à identifier, soutenir et renforcer les liens et les coopérations en matière de sciences et technologie entre les deux parties.

La première phase de ce projet (2002 2004) fait l’objet d’une première revue. Elle montre que ce projet a déjà un impact stimulant sur les relations Europe Australie en Science &Technologie. Elle démontre cependant que le projet nécessite une vision à plus long terme en précisant ses règles, sa mission et ses objectifs pour une deuxième phase pour la période 2005 2008.

Ce modèle de projet commun peut être médité puis adapté par d’autres pays partenaires de NE pour soutenir une véritable politique de coopération scientifique internationale entre eux.

Le Feast est, en effet, conçu pour développer les réseaux actifs entre les deux communautés de recherches de l’Australie et NE, en se basant sur des chercheurs qui ont acquis la formation ou l’expérience professionnelle sur l’autre continent.

Sa mission est d’aider à développer une culture de collaboration étroite en matière de science, de technologie et d’innovation grâce
aux contacts et échanges personnels, et de maximiser également les avantages communs d’une telle coopération.

De ce fait, l’objectif de Feast consiste à:

 

– Identifier et rendre visibles les coopérations scientifiques et techniques, à la fois bilatérales et multilatérales, entre l’Australie et les pays de l’Union Européenne.

– Accroître le nombre et la qualité des projets en coopération, en apportant des services utiles aux intervenants et en les aidant à identifier des priorités.

Feast a été poursuivi et consolidé par la mise en place d’un Directeur et d’un assistant rétribués pour 3 ans par la Commission Européenne, avec un programme d’action déjà financé à moitié par le Gouvernement australien.

Il repose sur un comité de concertation regroupant les organismes concernés et sur un réseau de scientifiques et responsables de la recherche : 1700 membres aujourd’hui, dont 400 Français et 300 Australiens ayant des liens avec la France.

Les outils principaux dont dispose Feast sont:

1- un forum électronique basé sur un site Internet associé à une base de données ; ceci permet aux scientifiques et aux institutionnels concernés de s’enregistrer et d’obtenir ou présenter des informations

2- Des séminaires réguliers.

Site web : www.feast.org

 

 

La
revue de l’emballage n°11-Octobre 2005