Le temps
passe et nous sommes encore loin du compte ; tel semble être l’esprit de la
conclusion du groupe de travail du Forum euro-méditerranéen sur les NTIC
dans les 20èmes Journées de l’entreprise organisées par l’Institut arabe des
chefs d’entreprise. Mais ce n’est pas tout, car l’un des observateurs les
plus assidus de ce secteur nous a fait part d’un commentaire assez pertinent
disant que les dès étaient passablement pipés au sein même de ce Forum où
les très jeunes loups étaient absents.
Mais commençons d’abord par l’évaluation du groupe de travail. Malgré un
ensemble d’incitations et d’encouragements mis en place par le gouvernement,
nous dit-on, le poids du secteur des TIC reste encore marginal puisqu’il ne
représente que 0,5% du PIB. L’objectif des autorités étant de le faire
passer à 1,5% en 2006.
Le passage en revue des atouts et faiblesses du secteur des TIC en Tunisie
fait apparaître un consensus sur la qualité des ressources humaines et de
l’environnement général. Cependant, la taille du marché, les difficultés de
financement, les procédures administratives et les infrastructures télécoms
constituent les principales préoccupations.
Des observations assez crues auxquelles le groupe de travail est parvenu
après des mois à ausculter le secteur. Une invitation à mettre encore les
bouchées doubles pour un secteur particulièrement central pour l’évolution,
non seulement de l’économie tunisienne mais de la totalité de notre
structure sociale.
Revenons à présent aux jeunes loups absents des Journées de l’entreprise.
Chacun sait que le secteur des TIC en particulier se base sur le brio, la
créativité et l’audace des entrepreneurs de 20 à 30 années. Ceux qui n’en
sont pas encore à gérer la réussite et qui sont, au contraire, complètement
engagés à construire leur avenir et, par conséquence directe, l’avenir des
TIC tunisiennes.
Pour les uns et les autres, le point commun essentiel reste le fait que le
rouleau compresseur mondial nous entraîne tous vers l’envolée de plus en
plus haute de l’informatique et des télécommunications et que tout défaut de
cadence laisse les retardataires sur le bas-côté. TIC-tac, tic-tac, tic-tac…
Le temps
