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GIF
Filter
Le temps de l’ouverture aux investisseurs étrangers
A observer attentivement la
démarche de la société GIF Filter (le fabricant connu pour ses filtres à
huile, essence et air pour automobiles), spécialement ces derniers mois, on
se rend tout de suite compte qu’elle peut prétendre à des ambitions plus
grandes, notamment par l’ouverture de son capital à des investisseurs
étrangers qui lui ouvrira sans doute bien des perspectives.
Son chiffre d’affaires pour le premier semestre 2005 s’est élevé à 4,620
MDT, en légère hausse par rapport à la même période 2004 et ses charges
d’exploitation ont été légèrement compressées à 3,895 MDT. Ce qui fait
une amélioration de 16% de son résultat opérationnel et un bond de 2,6% de
la marge d’exploitation.
D’ailleurs, son Assemblée
Générale du 18 avril 2005 s’est ouvertement félicitée de la réussite de
l’offre publique de vente de la société, soulignée par le strict respect des
objectifs tracés dans le prospectus d’émission. Une question liée au
résultat net 2004 qui s’est élevé à 1.325,404 DT, alors que le résultat des
activités ordinaires avant impôt a totalisé 1.754,797 DT, en progression de
près de 1,7% par rapport à l’exercice 2003.
Pour récapituler, ses atouts essentiels sont, à notre sens, le quatuor formé
par son chiffre d’affaires à l’export, sa bonne gestion, sa maîtrise du
cycle d’achat en matières premières et sa trésorerie excédentaire. Son
chiffre d’affaires vogue sur près de 9,5 millions de dinars dont plus de 2,5
millions de dinars à l’exportation. Elle a prouvé sa bonne gestion en
décidant une baisse de près de 5% de la production par souci de régulation
des stocks et notamment ceux des produits finis. Et ses charges
d’exploitation ont légèrement baissé grâce à sa maîtrise du cycle d’achat
des matières premières rendue possible par une trésorerie largement
excédentaire.
Dans ces conditions, il nous semble que les managers de GIF Filter n’ont
aucune raison d’hésiter à accueillir des investisseurs étrangers dans son
capital même si nous comprenons parfaitement leur attitude de ne concevoir
cette opération qu’assortie d’un partenariat avec un industriel du secteur.
Maryam OMAR
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