Réactions aux articles parus sur la séance unique

Par : Autres

Réactions aux articles parus sur la séance unique

 


Management : Etes-vous prêts pour la séance unique ?


– Séance unique : Un sujet polémique !

 

  ” Je viens de
lire votre article sur la séance unique et je m’étonne des propos de
l’auteur qui “prétend” que “la démocratisation (???) de la climatisation”
pourrait donner aux employés (de tous secteurs) “ce confort essentiel …”
(fin de citation) : de quel confort s’agit-il : au bureau pour faire des
siestes sur le compte de l’administration ? Pour téléphoner aux amis et aux
familles aux frais du contribuable? De quel confort s’agit-il encore quand
dehors il fait entre 45 et 50º des semaines durant? Ou alors Maryam Omar ne
vit pas en Tunisie et ne subit pas les chaleurs (le feu) de l’été? Est-ce
humain de faire travailler des ouvriers qui ont 2 ou 3 heures de trajet sous
un soleil de plomb, et 6 ou 8 heures sous un toit de zinc où des plantes
tropicales pousseraient en un jour? Les lois internationales sont claires :
on s’arrête de travailler au delà d’un certain degré de chaleur.

Puis de quelle démocratisation de la climatisation parle-t-elle quand on
voit les prix flamber à l’approche de l’affreuse saison de l’enfer. On ne
“pond” pas un article pour dire que la fête et les sorties nocturnes sont la
cause de la baisse de la productivité en été : les raisons sont bien plus
profondes et sérieuses. Demandez aux patrons s’ils veulent travailler, eux
aussi, en juillet ou en août. Et puis vous-même Maryam Omar, avec 45 º degré
dans votre bureau! Soyons sérieux! “

 

A. M.


——–

J’ai décidé de réagir sur votre
article, puisque je partage avec vous le même point de vue.

Une seule précision reste à évoquer: celle de l’avancement d’une heure. Ça
pourrait être une solution, mais faut-il augmenter le volume horaire de
travail par jour pendant la saison estivale et le ramener à son niveau
défini pendant le reste de l’année.

Cette question nécessite une réflexion importante de la part des
responsables si nous voulons augmenter la productivité des entreprises.

N. Z.

 

——–

Je
trouve que si on bossait de 6h à 14h toute l’année, ça serait bien mieux et
on profiterait bien plus de cette vie. On veut bien travailler et Dieu merci
qu’on a du boulot, mais passer toute sa journée au bureau est vraiment
frustrant surtout que ce n’est pas toujours… et surtout que souvent les
contreparties ne sont pas satisfaisantes tant sur la plan matériel
qu’immatériel.

Ce n’est pas la séance unique qu’il faut condamner mais la mentalité du
travailleur tunisien qui peut très bien avoir un bon rendement l’été s’il
faisait moins de bêtises le soir.

 

S. T.

 

——–

Avant toute chose, je tiens à
remercier l’équipe de Webmanagercenter pour tous les efforts qu”elle déploie
pour nous fournir l’Information et que je suis une de vos ferventes
lectrices.

Permettez moi de ne pas partager votre point de vue. Il est vrai et
indéniable que le rendement dans ces deux périodes baisse fortement et que
cela nuise à notre économie, mais pensez-vous que c’est la séance unique ou
“la chose” comme vous l’avez qualifiée qui en est la cause? Je pense que le
problème de la saison estivale et de Ramadan dépasse bien le fait que l’on
sorte à 13 heures ou à 18 heures. C’est une question de “mentalité” et de
sens de responsabilité. Un employé qui ne tient pas jusqu’à la fin de la
journée au cours de la séance unique serait-il plus rentable s’il quittait
son travail à 18 heurs en plein mois d’août? Je doute fort, personnellement.

A mon avis et comme je l’ai cité ci-dessus, c’est une question de sens de
responsabilité et de discipline avant tout.

 

M.A.

 

——–

J’ai la chance d’exercer en tant
que : hôtelier, commerçant, industriel et en Commerce International.

La séance unique chez nous, en TUNISIE, principalement est le ”Rendez-
Vous” annuel et chéri pour les retrouvailles familiales (vacances des
enfants,…) baignades en commun,…après une année (supposée de dur
labeur…).

Aussi les hôteliers et petits commerçants (La Goulette, etc.) ne
survivraient pas sans la manne estivale … Et l’ambiance dans tout ça… ?

Seulement notre économie en souffre, en souffrirait et en a souffert: Je
vous prie de voir ce qui se passe en Espagne où la séance unique est tout au
long de l’année! Et pourtant, l’économie «boume» et s’enrichit … Le
résultat de votre enquête profiterait à tout le monde et plus encore à
certains de nos responsables. Vous y verrez que tout est question mentalité,
rendement, productivité et l’amour de la patrie.

Sincèrement vôtre
Et encore mille mercis pour votre super magazine.
Continuez, bonne chance…

 

——–

La
polémique sur la séance unique est intéressante mais les réponses ne sont
pas simples.

Prenons le premier cas où elle est pratiquée : Le Ramadan. Le Ramadan doit
être un moment de réflexion interne, de pénitence et d’aider et comprendre
les gens qui sont plus nécessiteux que nous-mêmes. Ce ne devrait pas être
une course vers l’abondance et réjouissance comme c’est les traditions,
moeurs et coutumes en Tunisie et généralement dans le Maghreb. On peut tout
aussi bien rompre le jeûne avec du lait et des dates à l’heure de la rupture
et manger normalement par après. Ce qui améliorera peut-être la productivité
mais les mentalités sont très dures à changer.

Pour la séance unique qui débute le 1er juillet, c’est vrai que la
climatisation s’est bien démocratisée ces dix dernières années, mais elle
n’est pas donnée. Les patrons d’industries et d’entreprises peuvent prévoir
tout au cours de l’année pour installer la climatisation dans leurs locaux
en profitant de prix raisonnables… mais encore faut-il prévoir et vouloir
le confort et la productivité accrue de son personnel… Ce n’est pas une
question de chaleur uniquement mais essentiellement une question de
mentalités, de moeurs coutumes et traditions. Les Tunisiens aiment bien
vivre et faire la fête. Les enfants ne sont plus à l’école, les Tunisiens à
l’étranger reviennent et il fait chaud…

Pourquoi vouloir autant tendre vers la mondialisation et la
rentabilité/productivité avant tout ? Essayer de garder ce petit quelque
chose qui différencie les Tunisiens du reste.

En résumé, en Tunisie, il faut faire son CA sur neuf mois et les trois mois
restant se convertir dans les métiers de la bouffe, esthétique et
habillement…. Il faut savoir que la législation permet aux entreprises de
rattraper les heures de la séance unique non travaillées tout au long des
neuf autres mois. Et puis si économiquement la Tunisie peut se permettre la
séance unique, qu’elle le fasse tant qu’elle le pourra.

 

H.C.

 

——–

Franchement, cela fait quelques
jours que vous battez tambour contre la séance unique. C’est une tempête
dans un verre d’eau que vous avez créée de toute pièce. Ce débat n’a jamais
eu lieu et n’a pas de raison d’être.

La séance unique est un élément fixe du paysage économique tunisien. Les
employeurs en sont conscients et en tiennent compte.

Il n’est pas réaliste de parler d’annuler la séance unique. Croyez-moi, les
patrons en profitent autant que les autres.

Et puis, sachez que la séance unique n’occasionne aucune perte de temps de
travail car les régimes horaires sont en fait établis sur l’année afin de
prendre en considération l’horaire réduit de la séance unique.

Il est bon d’innover et de proposer des méthodes nouvelles afin d’améliorer
la productivité et la rentabilité, mais le libéralisme à outrance n’apporte
rien qui vaille. Cela, en fait, contribue à créer un esprit de conflit et
d’opposition entre patrons et salariés. C’est un esprit qui n’apporte rien
de positif.

A quand le dimanche travaillé?

Je vous informe que je suis chef d’entreprise moi-même!

 

A.E.

 

——–

Je
suis étudiante de troisième cycle, spécialité Gestion des Ressources
Humaines, tout en étant salariée d’une entreprise tunisienne avec 4 ans
d’expérience. Ma petite expérience ajoutée (ou confrontée) à mon bagage
théorique me font, malheureusement rejoindre l’avis selon lequel “tu ne
feras jamais ce que tu sais faire”.

En effet, dans la plupart des entreprises tunisiennes, le travail se fait de
façon très archaïque avec des employés auxquels on demande de faire
n’importe quoi pour faire avancer les choses au bon gré du
patron/propriétaire et seul preneur de décision (les entreprises sont
majoritairement familiales). Parfois on ne connaît même pas les ambitions et
préférences des personnes recrutées ni encore ce qu’elles ont pu faire
pendant leurs longues années d’études. La phase de négociation du salaire
est par contre une phase cruciale dans la processus d’embauche, elle
détermine même le choix du candidat à retenir.

Il n’y a pas lieu de parler de GRH en Tunisie, ou pas encore le temps de le
faire, c’est un sujet qui relève du très long terme. Les quelques pratiques
innovatrices sont incitées par l’Etat (travail flexible, formation, etc.).
Une étude récente sur la GRH en Tunisie (Zghal, 2003) montre que celle-ci se
prête à une simple organisation
scientifique su travail (je peut fournir une version électronique de cette
communication sur demande). Les chercheurs spécialisés dans cette discipline
connaissent une limitation importante et une contrainte lors de la mise en
oeuvre de leurs connaissances ou même de la conduite d’une recherche sur
terrain. La GRH reste l’apanage des multinationales ou de quelques grandes
entreprises tunisiennes mais pas plus, pour le reste c’est une simple
fonction administrative qui s’intéresse à la paie et éventuellement à la
formation.

Mais enfin, pourquoi évoquer la GRH, pourquoi les artisans d’antan n’avaient
pas besoin de GRH pour travailler et être heureux et surtout fiers de
travailler. C’est parce que la nouvelle organisation fragmentaire du travail
en a fait perdre tout sens, la GRH s’est efforcée de trouver des solutions,
elle prétend proposer les moyens nécessaires pour motiver les salariés
(Sievers, 1990). Les motiver ? Parce qu’ils sont démotivés ? Mais pourquoi
est ce qu’ils sont démotivés en premier lieu ? Parce que le travail a perdu
tout son sens, parce qu’ils ont perdu le plaisir de travailler. Les salariés
n’accomplissent plus un travail mais une tâche qui se situe en amont ou en
aval d’un long processus que seul son concepteur (généralement le patron)
connaît en entier et les autres exécutent (organisation scientifique du
travail oblige). Je vous invite à lire ça :

http://sergecar.club.fr/cours/travail1.htm
.

Références :

1- Zghal, R. (2003). La gestion des ressources humaines en Tunisie :
un processus évolutif sous l’impulsion de l’Etat. Communication présentée
lors du 14e Congrès AGRH tenu à Grenoble les 20 au 22 novembre 2003.
 

2- SIEVERS B. (1990) ” La
motivation:un ersatz de signification ” in L’individu dans l’organisation,
les dimensions oubliées, (CHANLAT, J.F., coord.), Les Presses de
l’Université Laval-Eska, p. 337-361.

 

D.

 

——–

J’ai
suivi avec grand intérêt toute la polémique qui a suivi votre premier
article sur la séance unique et l’on voit bien que c’est un sujet qui ne
laisse personne indifférent! De même qu’il a mis le doigt sur d’autres
notions (épanouissement, motivation, sens de responsabilité, etc.) beaucoup
plus importantes à mon avis; et je partage votre avis quand vous dites que
c’est alarmant, car on sent très bien que ça émane d’un mal être très fort
dans son milieu de travail.

A ce niveau j’aimerai poser quelques questions si vous permettez : *Pensez
vous justement que si on aurait un peu plus de temps pour soi, on serait
plus efficace à son boulot? bien dans sa tête, bien dans son boulot?

*Les patrons ne sont ils pas aussi responsables de cette situation autant
que les salariés? Quelles sont les motivations qu’ils apportent à leurs
employés? Que font-ils pour améliorer les conditions de travail (je ne parle
pas de l’installation d’un climatiseur ou d’un nouveau PCmais je parle
d’ergonomie de façon générale, de relation employeur-employé, etc.

*Et la femme dans tout ça? Que doit elle ou que peut elle faire dans tout
cela? être l’employé modèle, la femme au foyer modèle? Entre les deux? Vous
me direz que c’est un choix personnel mais pensez vous qu’elle a vraiment le
choix?

 

 

M.A.

 

——–

Je
suis depuis un certain temps de près la polémique que vous avez engagée.
Je voudrai juste joindre ma modeste contribution à ce sujet. Ca me fait du
bien de sentir que j’extériorise ma frustration déjà partagée par toutes les
femmes actives que je connaissent. Je ne pense pas avoir lu une opinion
féminine.

Je suis cadre à une entreprise privée. Mère de deux petits enfants. Je me
lève à 6h. Je quitte la maison à 7h. Je suis au bureau à 8.30h. J’ai une
pause d’une heure et demi pour le repas. Je quitte le bureau à 18h. J’arrive
chez moi à 17.30h. (12.30 heures en dehors de la maison x 5 jours) Le
temps de préparer le dîner de servir à manger et de débarrasser après il est
déjà 10h et je suis exténuée. Même rythme sur 5 jours. Je vous avoue qu’à
partir de 16 h de chaque journée je ne tiens plus. Le samedi matin, partir
au travail devient une agression. Le peu qui reste du samedi et la journée
du dimanche c’est l’entretient de la maison, des enfants, du mari à un
rythme si acharné que je commence le travail la semaine d’après déjà
épuisée. Mon salaire ne me permet pas de me payer les services d’une femme
de ménage. Je n’éprouve plus de plaisir dans cette vie car je n’ai même pas
un quart d’heure pour moi. Je ne peux plus sortir le week-end et je ne le
veut plus.


Je suis tout le temps en dehors de ma maison. Je ne fais qu’y dormir.

Ce rythme nuit même à notre santé. Pas de temps de prendre un petit déjeuné
copieux le matin. On dîne et on dort presque tout de suite le soir. Pas le
moindre temps de faire une marche. Ni le matin, ni le soir, il n’ y a que la
course après le transport public. Ce rythme m’abrutit et ne m’aide pas à
innover au niveau de mon travail ou même d’exercer une activité sportive ou
un loisir dont pourra bénéficier mon pays.

Je sens que le boulot dévore ma vie, ma jeunesse et mon existence. Il
m’empêche de jouir de mes enfants encore moins de ma famille ou de mes amis.
Qui dit je j’atteindrai l’âge de la retraite et si oui en quelle santé pour
profiter un peu de cette vie?

J’aime mon boulot. Oui pour le progrès économique. Mais il faut savoir que
c’est le progrès social sous tous ses aspects qui est derrière le progrès
économique.

La séance unique est pour moi l’unique solution pour joindre l’utile à
l’agréable et pour sauver cette future génération qui vouée à elle même et à
la rue est trop fragile pour ce forger une personnalité dont peut bénéficier
le pays.

Excusez-moi chère Myriam pour ne pas été brève. J’espère ne pas vous avoir
trop importuné.

(Excusez-les éventuelles erreurs de français. Ce rythme ne me laisse pas le
temps pour la lecture)

 

Une citoyenne tunisienne

 

——–

Je suis ingénieur en informatique dans une grande société là où la séance
unique n’est pas appliquée.
Je me sens épanouie dans mon travail. Je ne suis pas tout à fait pour la
séance unique puisque je n’en bénéficie pas et je n’en suis pas désolée,
pour des raisons de productivité et de compétitivité de mon entreprise. Et
si je perçois cela d’un peu plus en dessus, je me dit que cela va participer
à accroître l’économie de tout le pays bien que je sache qu’à l’heure où je
travaille, bien des gens font des siestes gratuites.

Mais, en même temps, je pense qu’on ne devrait pas percevoir la
problématique que de ce côté. Je pense que l’été est en Tunisie, en plus
d’être une saison chaude est la saison où les enfants ont leurs vacances.

Et que si les parents travaillent toute l’année à un rythme de 8 heures par
jour toute la semaine, il serait bien intéressant pour toute la famille de
profiter de cette saison pour se voir un peu plus qu’au courant de l’année.

On pourrait pour cela envisager une solution entre « séance unique » et
«pas séance unique». Comme par exemple donner aux employés en plus de leur
congé annuel (qui leur revient de droit), un certain nombre de jours de la
saison estivale où ils pourraient quitter le travail une heure et demie (à
titre d’exemple) plus tôt que d’habitude.

Je pense que la productivité optimale n’en sera pas pour autant massacrée,
surtout que comme tout le monde le sait, on a tous dû à un moment où à un
autre rester jusqu’à la fin de l’horaire de travail sans rien faire
d’intéressant juste pour faire plaisir à son patron, comme on dit en
tunisien «n7arrar fil wa9t».

 

R.


——–

Quand
j’entends le terme épanouissement au travail, je me croit vivre ailleurs.
C’est vrai que nos travailleurs et cadres n’ont pas un engagement moral
solide envers leurs entreprises et administrations, mais de l’autre côté,
les patrons et directeurs ne développent pas cet engagement.., d’où un
phénomène de sédimentation comportementale s’est formé d’une génération à
une autre, enracinant l’idée que le travail ne finira jamais et les patrons
ne cesseront pas de demander, et ce eux seuls qui profiteront de la joie de
vivre, flexibilité d’horaire et du matérielle …

 

S.B.
 

——–

Je trouve que si on bossait de
6h à 14h toute l’année ça serait bien mieux et on profiterai bien plus de
cette vie. on veut bien travailler et Dieu merci qu’on a du boulot mais
passer toute sa journée au bureau est vraiment frustrant surtout que ce
n’est pas toujours et surtout que souvent les contrepartie ne sont pas
satisfaisante tant sur la plan matériel qu’immatériel.

C’est pas la séance unique qu’il faut condamner mais la mentalité du
travailleur tunisien qui peut très bien avoir un bon rendement l’été s’il
faisait moins de bêtises le soir.

 

S.

 

——–

La polémique sur la séance
unique est intéressante mais les réponses ne sont pas simples. Prenons le
premier cas où elle est pratiquée: Le Ramadan. Le Ramadan doit être un
moment de réflexion interne, de pénitence et d’aider et comprendre les gens
qui sont plus nécessiteux que nous même. Ce ne devrais pas être une course
vers l’abondance et réjouissance comme c’est les traditions, moeurs et
coutumes en Tunisie et généralement dans le Maghreb. On peut tout aussi bien
rompre le jeune avec du lait et des dates à l’heure de la rupture et manger
normalement par après. Ce qui améliorera peut être la productivité mais les
mentalités sont très dures à changer.

Pour la séance unique qui débute le 1er juillet, c’est vrai que la
climatisation c’est bien démocratiser ses dix dernières années mais elle
n’est pas donnée. Les patrons d’industries et d’entreprises peuvent prévoir
tout au cours de l’année pour installer la climatisation dans leurs locaux
en profitant de prix raisonnables… mais encore faut-il prévoir et vouloir
le confort et productivité accrus de son personnel…. C’est n’est pas une
question de chaleur uniquement mais essentiellement une question de
mentalités et moeurs coutumes et traditions. Les tunisiens aiment bien vivre
et aiment faire la fête. Les enfants ne sont plus à l’école, les tunisiens à
l’étranger reviennent et il fait chaud…

Pourquoi vouloir autant tendre vers la mondialisation et le
rentabilité/productivité avant tout. Essayer de garder ce petit quelque
chose qui différencient les tunisiens du reste.

En résumé, en Tunisie, il faut faire son CA sur neuf mois et les trois mois
restant se convertir dans les métiers de la bouffe, esthétique et
habillement… Il faut savoir que la législation permet aux entreprises de
rattraper les heures de la séance unique non travaillées tout au long des
neuf autres mois. Et puis si économiquement la Tunisie peut ce permettra la
séance unique, qu’elle le fasse tant qu’elle le pourra.

 

 

 

  
04- 06 – 2005 ::
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