IDE au Maghreb : des structures rigides …

Par : Autres

IDE au Maghreb : des structures rigides …

 

Selon une étude du réseau euroméditerranéen des Agences de promotion des
investissements (Anima) rendue publique dernièrement, sur les 137 projets
2004 pour la région MEDA , seulement 57 ont été réalisés en Afrique du Nord,
à savoir : 29 projets au Maroc, 18 en Algérie et 10 en Tunisie.

Pour l’Algérie, l’étude du réseau ANIMA attribue cet intérêt limité à
l’inexistence «à proprement parler de politique nationale de la recherche»,
tout en ajoutant que les structures dans ce pays sont assez bureaucratiques,
et qu’il n’y a pas véritablement de place pour les associations de
chercheurs ou d’ingénieurs.

Par contre, l’étude affirme que, dans le domaine de financement de
l’innovation, le marché des capitaux à risque commence à se développer au
Maroc, en Tunisie et à un degré moindre en Égypte, au Liban et en Jordanie.

Le faible développement du marché des capitaux n’est pas lié au manque de
ressources financières, mais à l’absence de systèmes de garantie pour les
petites et moyennes entreprises technologiques, en particulier.

Par ailleurs, selon une étude de la Banque mondiale, l’environnement des
affaires en Algérie est globalement le plus “rigide” parmi les trois pays du
Maghreb (Maroc, Algérie et Tunisie).

«Le processus de lancer une affaire dans le Maghreb varie d’un pays à
l’autre», estime le rapport en précisant que le Maroc a le processus le plus
simplifié dans la région” tandis que l’Algérie est la plus rigide des trois
pays du Maghreb”.

En termes de durée moyenne, pour lancer une entreprise, c’est en Algérie que
les conditions sont les moins propices puisque les entrepreneurs doivent
franchir 14 étapes pour lancer une affaire sur 26 jours en moyenne et un
coût (de création) égal à 27,3% du revenu national brut par habitant.

En Tunisie, c’est plus facile, selon l’étude. «La création d’une affaire
n’exige que neuf étapes et 14 jours en moyenne. Le coût de création est
l’équivalent de 11,0% du revenu national brut par habitant. Au Maroc, les
auteurs de l’étude considèrent que le processus est beaucoup plus simplifié
avec seulement cinq étapes en 11 jours, et un coût égal à 12,3% du revenu
national brut par habitant”.

 

(Source : AP)
 

 

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– 05 – 2005 :: 06:00  –  ©webmanagercenter