Culture fiscale : Une question de savoir-vivre

Par : Autres

Culture fiscale

Une question de savoir-vivre

Par
Maryam OMAR

 

Nos lecteurs
nous étonneront toujours ! Et c’est de l’un d’entre eux qu’est venu un réel
cri du cœur. Opérateur dans le domaine
des études, il réagissait avec émotion à un article d’opinion de
WebmanagerCenter où nous nous demandions lequel des Conseils fiscaux, des
Experts-comptables, des avocats… disposait de la légitimité la plus grande
pour conseiller les entreprises en matière de fiscalité ?

Evidemment, notre lecteur n’a pas été vraiment tendre envers ces
corporations, mais là où notre lecteur a suscité notre étonnement (et, franchement, notre
admiration), c’est lorsqu’il prit le risque d’aller au fond du problème. « Cette
situation n’est-elle pas triste quand tout le monde se dit fiscaliste ? »,
s’interroge-t-il. On a compris ; il est pour la spécialisation, la
structuration, la normalisation.

Puritain, nous semble-t-il, jusqu’au bout des ongles, il dévoile cette
tristesse qu’il ressent à propos de la réalité de cette profession : « La
fiscalité est une culture et un savoir-vivre et on doit l’enseigner à
l’école et la trouver dans les livres. Malheureusement, elle traîne une
mauvaise réputation qu’elle n’a pas su effacer depuis la fin de la
colonisation. Car, fondamentalement, elle souffre d’une carence ; elle ne
fait de mal qu’à celui qui travaille dans la transparence».

Même si les affirmations de notre lecteur ne sont pas entièrement vraies
(car nous sommes convaincus que la transparence fiscale est un atout pour
l’entreprise, pas une fragilité), on voit bien qu’il est dans son élément et
qu’il a plaisir à y être. Et cette attitude mérite, du moins, du respect,
voire de la reconnaissance pour l’exemple qu’elle donne.

 

18 – 02 – 2005 ::
07:00

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