Présentation du Rapport de la Commission Economique pour l’Afrique relatif aux technologies de l’information et de la communication dans neuf pays africains

11-12-2003 / 13:49

 

sommet_smsi.gifLe
rapport élaboré par la Commission Economique pour l’Afrique et l’Open
Society Initiative for West Africa (OSIWA) a été présenté jeudi 11 décembre
2003 lors d’une conférence de presse au Palexpo de Genève à l’occasion de la
tenue du 10 au 12 décembre du Sommet mondial de la Société de l’Information.


Le rapport a été présenté par Mme Karima Bounemra Ben Soltane, directrice de
la Division des services de développement de l’Information à la CEA, Mme
Kakuna Kerina, directrice exécutive à l’OSIWA, Mme Aida Opoku-Mensah,
Directrice à la CEA qui a contribué à la réalisation de ce rapport et M.
Roland Stanbridge, Consultat qui a compilé le rapport.


Etaient présents durant la conférence de nombreux journalistes représentant
des médias de tous les continents qui ont reçu chacun un exemplaire de ce
rapport. Un rapport auquel ont collaboré à sa réalisation 18 journalistes de
neuf pays africains sur la situation des médias et leur degré d’utilisation
des technologies de l’information et la présence des sujets relatifs à ces
technologies dans leur support.


Comme l’a indiqué Karima Bounemra Ben Soltane à l’ouverture de son
allocution, ce rapport est l’expression de la bonne volonté de ceux qui
l’ont élaboré. Il permet d’identifier les questions qui touchent les médias
pour que ceux-ci s’impliquent plus efficacement dans la société de
l’information. « L’étude, prévient Mme Bounemra, ne répond pas à toutes les
questions mais entame toute une démarche. »


La parole fut ensuite cédée à Mme Aida Opoku-Mensah qui a présenté plus
explicitement ce rapport. Elle était la plus apte à cette présentation
puisque ce rapport est son bébé comme a tenu à le souligner Mme Bounemra.


Après une brève présentation de l’OSIWA, Mme Kakuna Kerina n’ pas manqué de
souligner la nécessité à ce que les médias prennent compte des résultats de
cette étude et s’occupent plus des technologies de l’information et de la
communication et s’intègrent dans la révolution numérique et l’ère de
l’information en suivant les formations nécessaires. M. Roland Stanbridge a
pour sa part indiqué les conditions de réalisation de ce rapport lors des
deux mois de son élaboration ainsi que les choix des pays que ce rapport a
couverts.


La parole fut ensuite donnée aux journalistes dont les questions ont tourné
autour du rapport ainsi que des principaux handicaps qu’ils rencontrent dans
leur pays pour se connecter ou pour parler de la société de l’information
dans leurs médias.


Réponse de Mme Opoku-Mensah à ce sujet : « il y a un manque de journalistes
spécialisés dans les technologies en Afrique (mais ceux-ci ne sont pas
eux-mêmes trop actifs, a-t-elle souligné au passage) et le but de cette
étude est justement d’ouvrir les débats dans les médias pour qu’ils se
posent la question et se demander ce qu’ils doivent faire pour l’avenir. »


L’aide fournie par la Commission Economique pour l’Afrique aux journalistes
africains n’a pas manquée d’être rappelée par Mme Bounemra tels les Awards
qui ont primé les journaux et journalistes s’intéressant ou utilisant les
technologies en mai dernier, Prix institué par l’AISI et l’OSIWA, ou encore
la prise en charge de journalistes pour assister au Sommet Mondial de la
Société de l’Information à Genève pour qu’ils vivent le Sommet,
s’intéressent plus aux technologies et en parlent dans leurs médias.

R.B.H

 

 

(c)
Webmanagercenter – M.N.T.  – 11 -12 – 2003 à 15 :30