A la recherche de solutions, pour relancer le secteur des technologies

A la
recherche de solutions, pour relancer le secteur des technologies

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Des représentants de la chambre syndicale des sociétés de services
d’informatique et d’ingénierie (SSII) se sont entretenus récemment avec le
secrétaire d’Etat auprès du ministre des Technologies de la Communication et
du Transport chargé de l’Informatique et de l’Internet, M. Montassar Ouaïli,
autour de l’état du secteur des technologies. Un secteur, comme nous l’avons
écrit précédemment à plusieurs reprises, qui souffre et nécessite d’urgence
une série d’actions pour le relancer.

Suite à cette réunion, M. Faouzi Zaghbib, président de cette Chambre
syndicale (qui, hélas, ne fait pas l’unanimité autour d’elle puisqu’une
bonne partie des SSII n’en font pas partie) a publié une lettre aux
responsables de SSII pour les informer de ce qui a été décidé avec M. Ouaïli.
Une lettre qui n’a pas été communiquée à la presse tunisienne spécialisée
qui continue, malgré toute sa bonne volonté, à être ignorée
totalement et écartée de l’écrasante majorité des réunions.

Concernant ces décisions, au nombre de trois, selon M. Zaghbib, il a été
décidé de planifier une réunion avec les principaux ordonnateurs publics
pour débattre des procédures et remettre en confiance ces ordonnateurs quant
au potentiel des SSII locales et des risques et impacts de la crise que
connaît le secteur tant sur les SSII que sur l’investissement, l’emploi et
l’exportation.

La deuxième décision touche également la planification d’une réunion, mais
celle-ci avec les opérateurs du secteur financier pour présenter le
potentiel des SSII et discuter des perspectives de partenariat.
Les deux réunions seront présidées, et tant mieux, par le secrétaire d’Etat.


Enfin, il a été décidé de créer une commission mixte (Ministère et
représentants des SSII) qui sera chargée de la promotion et du suivi du
secteur.
Cette commission opèrera sur la base des axes suivants :

La chambre approvisionnera la commission en informations sur l’état
du secteur et proposera des solutions et des actions pertinentes.
Les représentants du Ministère proposeront des orientations et des
projets d’actions.
– Les propositions seront discutées en séances de travail et de
brainstorming au ministère.
– Les actions retenues seront présentées et discutées avec M.Ouaili, et ce
dans le cadre des réunions mensuelles.


La première réunion pour concrétiser ces décisions aura lieu après le Sommet
de Genève (10-12 décembre) et avant la fin de l’année en cours.
Suite à tout cela, M. Faouzi Zaghbib a invité tous les adhérents de la
Chambre et les professionnels du secteur à faire preuve d’initiative pour
contribuer à la réflexion sur la relance du secteur. Il les a invités,
également, à lui communiquer le plus tôt possible leurs constats et
suggestions s’il y en a et de manifester leur intérêt, s’ils le désirent,
faire partie des groupes de réflexions et de synthèses.


Pour leur faciliter la tâche, M. Zaghbib a proposé aux concernés quelques
sujets de réflexion autour desquels les professionnels pourront émettre
leurs suggestions.
Des suggestions qui tourneront autour du suivi des projets publics ou ceux
mobilisateurs, sur les possibilités de relance des investissements
informatiques (étude, application, formation, etc…) dans l’industrie et le
commerce, sur le financement des actions de mise à niveau des SSII (on
rappelle sur ce point que seules deux entreprises Tunisiennes ont entrepris
le processus de mise à niveau), sur l’encadrement des actions de promotion
des exportations (mais n’est-ce pas là un double emploi avec ce que fait
déjà le Cepex ?), l’encouragement de l’emploi (on aimerait savoir sur ce
point comment les SSII peuvent-elles embaucher plus si elles n’ont pas de
quoi vivre déjà et sont obligées de s’endetter toujours plus), les SSII et
l’open source (ce qui laisse penser que ceux travaillant dans le
propriétaire pourraient être exclues des réflexions) et enfin l’organisation
des foires et des rencontres d’affaires.

Autant de sujets mobilisateurs démontrant une réelle volonté de relancer le
secteur bien que certains d’entre eux nous étonnent comme ceux de l’emploi
ou encore de l’open source. Il faudrait noter aussi que le public et la
presse sont totalement exclus de la réflexion !

On ne voit toujours pas l’utilité de la presse, de la communication et des
médias dans le bon fonctionnement des entreprises ce qui explique une partie
des problèmes des SSII : les responsables des SSII sont essentiellement des
ingénieurs et des techniciens et non des managers maîtrisant les techniques
du management qui, elles, n’excluent pas la communication du processus de
relance !

 

Enfin, c’est ce que prétendent les chefs des grandes entreprises étrangères
qui ont réussi, malgré tout, à sortir indemnes de la crise en profitant de
ce qu’on leur a appris dans les écoles de management ou de leur expérience.
Une expérience de dirigeants d’hommes et non d’ingénieurs !

R.B.H

 

 

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