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La 4e convention euro
méditerranéenne d’affaires sur le transfert de technologie s’est ouverte
hier à Tunis.
Ces assises, qui se
poursuivent durant deux jours, sont organisées par la Chambre de commerce
italienne pour la France de Marseille et la Chambre de commerce et
d’industrie de Marseille-Provence, en collaboration avec la Chambre de
commerce et d’industrie de Gênes et la Chambre de commerce et d’industrie
de Tunis.
Ont assisté à la séance
inaugurale de cette convention axée sur les questions de l’eau, de
l’énergie et de «la logistique et le transport» plusieurs experts en la
matière et des représentants d’organismes opérant dans les secteurs du
transfert de technologie et de la recherche.
Parmi les personnalités
présentes figurent notamment MM. Claude Cardella, président de la Chambre
de commerce et d’industrie (CCI) de Marseille-Provence, Giuseppe Lamama,
vice-président de la CCI de Gênes, Luc Corso, président de la Chambre de
commerce italienne pour la France, Loic Fauchon, gouverneur du Conseil
mondial de l’eau, et Jilani Ben M’barek, président de la CCI de Tunis,
ainsi que M. Arturo Olivieri, ambassadeur d’Italie à Tunis.
Cette rencontre vise à
impulser la coopération entre les pays euroméditerranéens en développant
les contacts et en favorisant l’émergence de projets communs entre les
compétences scientifiques représentées notamment par le réseau
méditerranéen des écoles d’ingénieurs et les entreprises économiques,
particulièrement les PME, avec l’aide et les conseils des chambres de
commerce et d’industrie.
Les thèmes choisis :
l’eau, l’énergie, la logistique et le transport seront discutés dans trois
forums entre les experts et les différents intervenants économiques et
scientifiques dans le cadre de cette convention, afin de faire le point
sur la situation actuelle et de prospecter l’avenir.
Une approche
pluridisciplinaire
Présidant, hier matin,
l’ouverture de cette 4e convention, M. Sadok Korbi, secrétaire d’Etat
auprès du ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche
scientifique et de la Technologie, chargé de la Recherche scientifique et
de la Technologie, a indiqué que la pluridisciplinarité et le caractère
euro méditerranéen de cette rencontre s’inscrivent dans un cadre de
coopération dépassant les frontières traditionnelles pour s’intégrer dans
un cadre universel.
Il a ajouté que la
raréfaction des ressources en eau douce, leur destruction progressive et
leur pollution croissante dans de nombreuses régions du monde, ainsi que
l’intrusion graduelle d’activités incompatibles, exigent une meilleure
planification et gestion de ces ressources vitales.
Cette stratégie de
développement de l’infrastructure et des ressources hydriques est soutenue
par les structures de recherche dans le domaine de l’eau. Ainsi, 15
laboratoires et unités de recherche mobilisant 30 équipes de chercheurs
s’intéressent à ce secteur. L’enveloppe budgétaire allouée au programme de
recherche sur l’eau est de 6.225.000 dinars.
Energie : 32 équipes
de chercheurs à l’œuvre
S’agissant du volet
énergie, M. Korbi a souligné que la situation énergétique mondiale,
jusqu’ici marquée par l’accès massif aux ressources fossiles et non
renouvelables, fait aujourd’hui face à une nouvelle situation caractérisée
par l’épuisement de ces ressources et par leur impact négatif sur
l’environnement de l’humanité.
Le secteur de la
recherche scientifique et du développement technologique est appelé à
jouer un rôle déterminant dans la maîtrise de la technologie de
l’utilisation des énergies renouvelables. Ainsi, 13 laboratoires et unités
de recherche mobilisant 22 équipes de chercheurs s’intéressent à ce
secteur. Le budget alloué à ce secteur atteint 5.650.000 dinars.
Quant au secteur du
transport, il est considéré comme l’un des leviers pour la réalisation des
objectifs du Xe Plan. L’action de ce plan sera focalisée sur la mise à
niveau du transport international à travers une meilleure intégration des
entreprises nationales dans le système mondial et la rationalisation de
l’exploitation de leurs moyens. L’action portera également sur la mise à
niveau des ports maritimes et des aéroports.
Par ailleurs, les
privés auront un rôle important à jouer dans la concrétisation des
orientations sectorielles, et ce, à la faveur de l’ouverture de toutes les
activités du secteur à l’initiative privée.
Une option : le
transport multimodal
La stratégie de
développement du secteur repose notamment sur le développement du
transport multimodal, la consolidation des services du transport en commun
public et la mise à niveau de l’infrastructure et des ressources humaines.
La création de l’Institut supérieur de transport et de logistique entre
dans ce cadre.
Notre pays, a souligné
M. Korbi, œuvre activement à la promotion du partenariat euro
méditerranéen dans la perspective du développement d’un espace euro
méditerranéen de la recherche scientifique et de la technologie.
Notre attachement à
cette coopération scientifique, a conclu le secrétaire d’Etat, se justifie
par la solidité des liens traditionnels d’amitié qui existent entre notre
pays et ses différents partenaires. Cet attachement trouve aussi ses
fondements dans notre volonté commune de promouvoir la paix et le
développement durable partout dans le monde et particulièrement dans
l’espace euro méditerranéen.
(Source :
La Presse du 14-10-2003)
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