Interview de Mme Karima Bounemra Ben Soltane directrice de la Division des services de développement de l’Information à la CEA


Interview de Mme Karima
Bounemra Ben Soltane directrice de la Division des services de développement
de l’Information à la CEA


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l’issue de la conférence de presse de présentation du rapport sur les
médias, nous avons eu ce bref entretien avec Mme Karima Bounemra Ben Soltane
directrice de la Division des services de développement de l’Information à
la CEA, pour nous parler du rapport et des objectifs futurs de la CEA dans
ce domaine.

Pouvez-vous nous présenter ce rapport ?

Il s’agit d’une étude documentaire faite pour avoir un diagnostic sur la
manière avec laquelle sont traitées les technologies de l’information et de
la communication dans la presse africaine. Que ce soit la télévision, la
radio, la presse écrite ou encore la presse web.

L’initiative OSIWA et AISI ont reconnu que les médias sont les acteurs
principaux de la construction de la Société de l’Information et ce que ce
soit en parlant de la société de l’information ou en produisant un contenu
riche susceptible d’intéresser les populations. Car il ne s’agit pas
seulement de reproduire des faits qui peuvent ne pas intéresser certaines
personnes ou encore certains paysans.

 

Les neuf pays qu’a touché le rapport
sont-ils représentatifs de l’Afrique ?

 

On a essayé d’avoir un équilibre géographique, car ce n’est pas une étude
statistique. C’est une image, une sorte de photo des états des lieux. Et
c’est assez représentatif dans la mesure qu’on a couverts des pays qui ont
une forte tradition journalistique comme l’Egypte et ceux qui en ont moins.
Il s’avère peut-être que ceux qui ont une avance dans ce domaine en ont une
dans la société de l’Information.

Est-ce qu’il y aura d’autres études
similaires touchant d’autres pays ?

Non ! En tout cas, pas de la sorte, sauf s’il y a une manifestation
d’intérêts qui pourrait être publiée sur le web.
On compte, par ailleurs, faire un document sur les médias africains pour
2005.

Qu’attend la CEA de la deuxième phase du
Sommet de la Société de l’Information qui aura lieu à Tunis en 2005 ?

C’est tout le processus du Sommet qui est intéressant, car au départ, nous
voulions créer un vrai Mouvement pour une prise de conscience générale.
Amener l’Afrique dans la Société de l’Information n’est pas facile, c’est un
travail de longue haleine.

De la deuxième phase de Tunis, on attend à ce que les acquis soient
consolidés et je crois que la phase de Tunis sera beaucoup plus
opérationnelle car elle sera plus proche de la réalité.

L’intérêt de Tunis, par ailleurs, réside dans le fait qu’un Sommet d’une
aussi grande importance se déroule en terre d’Afrique et j’espère que tous
les partenaires africains se mobilisent pour réussir la phase de Tunis.

R.B.H.

 

 

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