Le ministre de la Jeunesse et des Sports, Sadok Mourali, a affirmé, vendredi, que l’organisation du deuxième congrès international de médecine et des sciences du sport, traduit l’engagement constant de la Tunisie en faveur du renforcement de la recherche scientifique et du développement dans le domaine de la médecine sportive et de sa conviction que l’investissement dans ce secteur est essentiel pour améliorer la performance des athlètes, protéger leur santé et hisser le niveau du sport national.

Lors de la cérémonie d’ouverture du congrès, organisé vendredi et samedi à Gammarth par le Centre national de médecine et de sciences du sport, en collaboration avec la Société tunisienne de médecine du sport et le laboratoire de recherche “Aide à l’excellence sportive”, Mourali a précisé que ce congrès représente une occasion privilégiée pour approfondir les réflexions autour des méthodes de prévention, de rééducation et de traitement, en s’appuyant sur des approches scientifiques rigoureuses et innovantes, en phase avec les avancées les plus récentes de la médecine du sport.

Il a également indiqué que cette deuxième édition met l’accent sur des thématiques stratégiques essentielles au développement du sport contemporain, notamment : la valorisation du rôle des femmes dans le domaine sportif, la promotion du sport chez l’enfant en tant que fondement d’une génération saine, équilibrée sur les plans physique et mental, les apports des neurosciences pour mieux comprendre les mécanismes d’interaction entre performance mentale et physique, et l’intégration de l’intelligence artificielle dans l’entraînement, l’analyse sportive et la prévention des blessures, afin de stimuler l’innovation en médecine sportive.

Le ministre a également salué la participation des représentants du ministère de la Santé, estimant qu’elle illustre la complémentarité constructive entre secteurs du sport, de la jeunesse et de la santé dans la protection physique et psychologique des athlètes. Il a en outre remercié les équipes du Centre national de médecine et des sciences du sport pour les efforts qu’elles consacrent au service des sportifs et du sport national.

Il a exprimé l’espoir que les travaux de ce congrès soient couronnés de succès et contribuent à promouvoir une pratique sportive harmonieuse qui tienne compte des dimensions sanitaires et psychologiques des athlètes, tout en consolidant les valeurs de fair-play.

Pour sa part, Hanen Jemaiel, directrice générale du Centre national de médecine et des sciences du sport, a indiqué que l’organisation du congrès s’inscrit dans la continuité des efforts déployés par le Centre pour renforcer la recherche scientifique et améliorer les pratiques médicales et sportives selon les standards internationaux les plus récents. Elle a souligné que la médecine et les sciences du sport constituent désormais un fondement essentiel pour améliorer les performances, prévenir les blessures et préserver la santé globale des sportifs.

Elle a ajouté que le congrès se distingue par la richesse de ses thématiques, qui traitent de questions majeures touchant l’évolution du sport moderne : neurosciences et sport, sport et enfant, sport et femme, intelligence artificielle et sport. Autant de domaines qui ouvrent, selon elle, de nouvelles perspectives pour la recherche et l’innovation.

Elle a rappelé que l’événement a été accrédité par l’Instance nationale d’évaluation et d’accréditation dans le domaine de la santé, obtenant 13,5 unités de formation professionnelle continue, reconnaissance de la qualité de son programme scientifique.

Le congrès réunit un ensemble d’experts et de chercheurs venus de Tunisie, de France, d’Estonie, des Emirats arabes unis, d’Algérie et du Maroc, ainsi que des médecins, des représentants du ministère de la Santé et des structures sportives, notamment l’Agence nationale antidopage (ANAD).