La crise économique actuelle a secoué les fondamentaux du système et ébranlé nos convictions économiques. Il faudra explorer des perspectives nouvelles.

En déclarant ouverte la 36ème édition des Journées de l’entreprise (JES), Taieb Bayahi s’est félicité de ce que le thème de cette année, comme d’accoutumée, brille par la pertinence de ses enjeux et par son actualité.

“L’entreprise et la sécurité, libertés et souveraineté” est bien un sujet dans le mode ambiant induit par la crise.

Alerte sur l’ordre économique mondial

Les temps actuels sont bien éprouvants. Les opinons publiques sont dans l’expectative et les pouvoirs politiques dans un état de relative impuissance. Et tous les pays sont logés à la même enseigne. Taieb Bayahi déplore que l’on se remet à parler de productivisme, de contrôle des prix et que l’on commence à agiter l’idée du retour au protectionnisme.

Il regrette que cet état d’esprit nous éloigne de la rationalité économique et de cet allant au partenariat international, tendance cultivée dans le cadre de la mondialisation et qui est bénéfique pour la grande majorité des protagonistes quand bien même la mondialisation a pris du plomb dans l’aile.

Quand la sécurité est en jeu, le populisme survient

Prévenant, Taieb Bayahi est partisan d’une concertation entre opérateurs et pouvoirs publics. En ces temps de marasme, il ne faut pas que le secteur privé se désolidarise des pouvoirs publics. Et il annonce haut et fort que le secteur privé fera sa part du travail.

Laisser l’Etat se débattre dans les difficultés surgies des suites de cette crise dune ampleur inédite serait irresponsable et contraire à toute éthique citoyenne. Les chefs d’entreprise aideront à approfondir le débat et à mobiliser leurs énergies autour des motivations les plus réactives qui pourraient remettre le système à flot.

Etre dans la rupture ou l’innovation est un pari de bon sens et d’engagement, et c’est une idée neuve qu’un choix gagnant, soutient Taieb Bayahi.

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