Le résultat semestriel de l’UIB fait un bond de plus de 90%

Le Conseil d’administration de l’UIB souligne qu’en ces temps de montée des inquiétudes et de bouleversement des équilibres mondiaux, les résultats financiers de l’UIB – matérialisés par un ROE de 17,6% – ont de quoi réjouir ses actionnaires. D’autant que le maintien de cette tendance positive est le scénario le plus vraisemblable au cours du second semestre 2022.

Néanmoins, cette projection ne doit pas occulter les nombreux défis liés notamment à un environnement à haut risque visible un peu partout dans le monde, avec à la clé un ralentissement de la croissance économique. Le climat des affaires est justement considéré peu enthousiasmant et de nombreuses contraintes continuent de limiter l’activité.

La situation des ménages, quant à elle, risque d’être compliquée sous l’effet de la hausse des taux d’intérêt et d’une inflation la plus élevée depuis très longtemps.

Pour ce qui est de l’Etat, il doit faire face à la dégradation des comptes publics et aux difficultés de mobilisation de ressources pour mener une politique ambitieuse d’adaptation au changement. Et ces tendances – touchant autant les ménages, les entreprises que l’Etat – peuvent être porteuses de risques pour les banques.

Il confirme, toutefois, et sans excès de confiance que « L’UIB est, aujourd’hui, bien préparée aux effets de bord liés à la crise actuelle. A l’appui, les résultats des stress-tests réalisés qui mettent en exergue la solidité des fondamentaux de l’UIB.

Dans le même temps, la hausse des taux d’intérêt aura des effets favorables aux revenus des banques et à leurs marges nettes d’intérêt. Mais cette hausse des taux n’est pas sans risque et ses effets favorables peuvent être limités, d’une part, par la hausse de la charge de risque et des coûts de refinancement et, d’autre part, par une dynamique de crédit moins soutenue dans un contexte économique qui se dégrade.

Kamel NEJI, président du Conseil d’administration de l’UIB, estime que «dans ce contexte économique et géopolitique qui semble parti pour durer, l’UIB est appelée inexorablement à remettre continûment à niveau ses structures & process et à mener un exercice d’équilibrisme dans sa politique de gestion des risques. Comme elle a le devoir de protéger ses clients et de développer avec eux des relations saines, équilibrées et tournées vers le futur. Il en va de notre responsabilité de garder toutes nos ambitions et d’assumer pleinement notre mission pour un retour à une économie plus stable, productive, saine, performante et attractive».

Et de conclure : « les défis que nous avons à relever, nous ne les relèverons que par les efforts et l’ambition de stimuler davantage l’attractivité de notre banque ainsi que par le sérieux de nos équipes. À qui nous devons conférer les moyens d’aiguiser leurs compétences et leur assurer une vie meilleure ».