Le président de l’Instance nationale de la protection des données personnelles (INPDP), Chawki Gaddes, dit avoir apprécié la décision de l’ISIE (Instance supérieure indépendante pour les élections) de charger une équipe externe de vérifier le registre électoral, rappelant que l’INPDP avait demandé de vérifier l’authenticité du registre électoral depuis cinq ans.

Lors d’une Conférence sur ” La protection des données personnelles, une opportunité et une nécessité pour la rive sud de la Méditerranée “, Gaddes a souligné qu’il existe des technologies garantissant la protection des données personnelles. Il réagit à la polémique suscitée par l’inscription des électeurs en ligne.

Il a, dans ce contexte, mis en avant la disposition de l’INPDP à présenter des recommandations à l’autorité de tutelle sur le référendum du 25 juillet 2022.

Ont participé à cette Conférence, les représentants du Conseil de l’Europe, de l’Union européenne, de la Ligue des Etats arabes, ainsi que des représentants de plusieurs pays arabes et africains.

Réuni le 25 mai dernier, le conseil de l’ISIE a approuvé à l’unanimité la proposition, présentée par l’un des membres, de charger une équipe externe de l’audit du registre électoral.

L’équipe regroupe des représentants du ministère de l’Intérieur, de la Cour des Comptes, du Centre national de l’informatique et de l’Instance Nationale de Protection des Données Personnelles, en plus du membre de l’ISIE chargé de la sécurité informatique qui a présenté cette proposition.

L’audit du registre électoral vise à assurer davantage de transparence à l’opération d’inscription, selon l’ISIE.