Le gouvernement japonais a contribué de 280 mille dollars au Programme alimentaire mondial des Nations Unies (PAM) pour soutenir la résilience de la chaîne d’approvisionnement alimentaire en Tunisie touchée par la pandémie de COVID-19 et aider à améliorer la sécurité alimentaire et la nutrition de 1 500 familles vulnérables vivant dans les zones rurales, a annoncé l’Ambassade du Japon à Tunis.

Selon le centre d’information des Nations Unies de Tunis, le PAM travaille avec le gouvernement tunisien pour renforcer sa capacité à mettre en œuvre le Programme national d’alimentation scolaire dont l’approche multidimensionnelle favorise une nutrition saine et équilibrée grâce à la fourniture de produits locaux et soutient la résilience des communautés rurales bénéficiant de la chaîne d’approvisionnement alimentaire.

“Grâce cette contribution du Japon, le PAM distribuera des bons d’alimentation, à 7500 personnes, en complément du filet de sécurité des allocations sociales du gouvernement, en coordination avec le ministère des Affaires sociales. Cela permettra à 1 500 ménages (plus de 7 500 personnes) d’améliorer leur nutrition grâce à une alimentation saine et diversifiée “.

Le projet vise en outre à renforcer les chaînes d’approvisionnement alimentaire et d’urgence en Tunisie et devrait bénéficier directement à environ six ministères, dont au moins 60 membres du personnel ministériel, principalement par le biais de formations et d’études de marché et d’évaluation des besoins afin de soutenir des stratégies politiques fondées sur des données probantes.

“Cette contribution du Japon arrive au bon moment pour soutenir les efforts du gouvernement tunisien en faveur des populations touchées par le COVID-19”, a déclaré Fatimata Sow-Sidibé, chef du bureau du PAM en Tunisie et au Maroc.

“Les bons alimentaires permettent de développer l’économie locale, en donnant aux bénéficiaires la liberté de choisir les produits alimentaires de leur choix, et de lutter contre l’insécurité alimentaire et la malnutrition.”

Les mesures sanitaires prises par le gouvernement pour faire face à la pandémie ont eu un impact socio-économique important sur les couches les plus vulnérables de la population. La fermeture des écoles a augmenté la vulnérabilité de 260 mille enfants, et indirectement de leurs familles.

Les populations des zones rurales reculées de Tunisie sont touchées par la perte des moyens de subsistance et de l’insécurité alimentaire suite aux restrictions de mouvement et aux difficultés d’importation et d’approvisionnement local. Les femmes rurales possédant de petite exploitation agricole ont été parmi les plus exposées aux vulnérabilités, allant de la détérioration des conditions de travail à la perte d’emploi.