Rached Ghannouchi et son parti Ennahdha courent un danger à l’Assemblée des représentants du peuple.

En effet, ce mercredi 13 novembre, les nouveaux députés, convoqués pour la législature 2019-2024, vont devoir élire le président de l’Assemblée et ses deux adjoints. Un casse-tête en perspective.

Et bien entendu, Ennahdha présente son président comme candidat. Sauf que l’affaire est mal engagée : le parti semble presque isolé pour trouver 57 élus qui viendraient s’ajouter à ses 52 députés afin d’avoir la majorité fatidique de 109 élus.

La situation est d’autant plus difficile pour le parti islamiste qu’il lui est demandé de choisir un non partisan comme président du gouvernement, d’abandonner des postes ministériels importants, à l’instar de l’Intérieur et de la Justice…

La perspective n’est guère meilleure pour les autres formations politiques, à commencer par le parti arrivé second en termes de sièges à l’ARP, en l’occurrence Qalb Tounes.

S’ils échouent, Ghannouchi et Ennahdha iront-ils jusqu’à provoquer de nouvelles élections législatives avant l’heure ? Rien n’est moins sûr. Avec des conséquences qu’on n’ose même pas imaginer sur le pays.

TB