L’investissement dans la culture débattu par la Conférence périodique des délégués aux affaires culturelles

“L’investissement et l’économie culturelle numérique” a été au coeur des débats de la Conférence périodique des délégués aux affaires culturelles ouverte, vendredi, à ” Ksar Saïd, Palais des lettres et des arts” à Tunis.

Tenue dans le cadre des activités du Centre de Tunis des politiques culturelles, la Conférence a eu lieu avec la participation du Centre de Tunis pour l’investissement culturel et le Centre international de l’économie culturelle et numérique.

Les participants à la rencontre se sont penchés sur les activités du Centre de Tunis pour l’investissement culturel dans le cadre du programme national des initiatives culturelles, créatives et d’innovation technologique qui vise à faire des industries créatives dans le secteur culturel, un vecteur de développement économique.

Le Centre de Tunis pour l’investissement culturel oeuvre principalement à simplifier les procédures administratives pour les investisseurs et à encourager le parrainage des initiateurs de projets culturels innovants.

Dans son allocution, Mohamed Zine Elabidine, ministre des Affaires culturelles, indiquera qu’il est important de définir les axes de travail et d’intervention dans l’accompagnement des investisseurs dans l’industrie de la culture numérique. Il s’agit de jeter les bases d’une économie numérique développée, a-t-il expliqué.

Selon lui, l’investissement culturel ne se limite pas aux centres culturels qui dépendent du financement public, mais consiste aussi en des initiatives novatrices, adaptées à leur époque à travers le mécénat culturel. Cette démarche les aide à “commercialiser leurs productions créatives et culturelles et ainsi assurer la pérennité de leurs projets et contribuer à la relance de l’économie”, a-t-il expliqué.

Dans cette optique, il propose la mise en place d’une “base de données sur le nombre des créateurs, principalement les investisseurs culturels dans le pays, afin d’avoir un d’investissement culturel développé et atteindre ainsi les régions où la dynamique culturelle est moins importante”.