Les travaux des premières journées médicales tuniso-palestiniennes ont démarré jeudi 6 juillet à la Faculté de Médecine de Tunis, organisées à l’initiative de l’Université Tunis-El Manar et l’Association médicale tuniso-palestinienne (AMTP).
Le doyen de la Faculté de Médecine et président de l’AMTP, Ahmed Mehrezi, a indiqué dans une intervention que ces journées ont pour objectif de réaliser le plan d’action entre la Faculté de Médecine de Tunis, l’AMTP et l’université Ennajah et d’Al Qods, en matière d’enseignement et de recherche.
Cette manifestation sera couronnée par la mise en place d’un programme clair comportant des objectifs déterminés afin de consolider davantage la coopération dans le domaine de la santé entre la Tunisie et la Palestine, a-t-il encore précisé.
L’AMTP, créée en mars 2016 compte acheminer une délégation académique vers Palestine, avant la fin du mois d’octobre prochain, pour apporter le soutien à la cause palestinienne, a ajouté Mehrezi. L’association œuvre essentiellement à renforcer les relations de fraternité entre les deux pays à travers l’échange des informations et des recherches médicales.
Des cadres médicaux palestiniens ont bénéficié d’une formation, de longue durée, dans des hôpitaux universitaires tunisiens et dans diverses spécialités, et ce dans le cadre de la concrétisation de la coopération dans le domaine médical entre les deux pays, a pour sa part mis en relief le professeur à la faculté de médecine de Tunis, Iheb Labben.
Ces médecins palestiniens étudient des spécialités conformément au programme tunisien et selon le nombre des années approuvées par le conseil médial palestinien, a expliqué Dr Labben. Une évaluation tous les six mois est réalisée pour identifier les contraintes et les entraves, a-t-il souligné.
Le ministre palestinien, Jaouad Aouad, a révélé lors de son allocution d’ouverture, que demain vendredi, un accord de coopération entre les ministères de la santé tunisien et palestinien sera signé, exprimant à cette occasion sa fierté des relations de fraternité entre les deux pays.
De son côté, la ministre de la Santé, Samira Meraii, a affirmé que son département se penche sur la mise en place d’un programme d’action global et intégral permettant de consolider davantage les relations de coopération entre les deux pays en matière de santé, de recherche scientifique et de formation.
