Tunisie : En 2020, les dépenses de subvention ne dépasseront pas le 1% du PIB

Limiter les dépenses de subvention aux alentours de 1% du PIB à l’horizon 2020 (Ladhari)

“Le plan quinquennal de développement (2016-2020) vise à limiter les dépenses de subvention aux alentours de 1% du PIB à l’horizon 2020”, a affirmé le ministre de l’Industrie et du Commerce, Zied Laadhari.

Intervenant, mercredi, lors d’une séance d’audition tenue par la commission de l’agriculture, de la sécurité alimentaire et des services relevant de l’Assemblée des représentants du peuple (ARP), le ministre a précisé que la Tunisie préservera la caisse générale de compensation tout en rationalisant ses interventions.

Notre objectif vise en outre à poursuivre le travail d’organisation et de contrôle des circuits de distribution des produits subventionnés, tout en faisant la différence entre les produits destinés à l’utilisation familiale et ceux (produits) destinés à l’utilisation professionnelle, a-t-il encore souligné.

En matière de commerce intérieur, l’objectif principal du plan est de renforcer le processus de libéralisation tout en poursuivant la maîtrise du taux d’inflation à 3,6% à la fin du quinquennat prochain.

Le département œuvrera en outre à encourager la compétitivité, à maîtriser les coûts et les prix des produits et des services, notamment les services libres tout en améliorant la qualité.

Il s’agit en outre de moderniser les circuits de distribution des produits agricoles et de la pêche, la réalisation des grands projets structurés à l’égard du projet du marché de production de Sidi Bouzid.

Laadhari a par ailleurs indiqué que l’objectif stratégique de son département pour la période 2016/2020, consiste à renforcer l’apport du secteur du commerce et des services dans la croissance, la création de richesse et de l’emploi.

S’agissant de la lutte contre la contrebande et du commerce parallèle, le plan quinquennal prévoit davantage de simplification des dispositions légales et réglementaires afin d’encourager l’investissement et développer les mécanismes à même de financer le secteur commercial, notamment, le petit commerce dans les régions intérieurs.