Les ministres du Transport, Mahmoud Ben Romdhane, et de l’Equipement, Mohamed Salah Arfaoui, ont demandé à la Société générale d’entreprises, de matériel et de travaux (SOMATRA) de respecter les délais et les coûts de réalisation du projet de la ligne ferroviaire rapide reliant la capitale et Ezzouhour, via Sidi Hassine Essijoumi.
Les deux ministres, qui ont effectué vendredi 11 décembre, une visite d’inspection du projet du Réseau ferroviaire rapide (RFR), ont pris connaissance des obstacles à l’avancement des travaux au niveau de la cité Hlel, Mellassine et du croisement Ben Daha.
Au niveau de la première station (Cité Hlel-Mellassine), ils ont examiné les moyens de supprimer le blocage des travaux inhérents au retard de l’approbation du plan.
Pour la deuxième station, ils ont examiné le problème d’ordre financier au niveau de la station-service «TOTAL» qui porte sur l’expropriation d’une partie du lotissement réservé à l’extension du réseau.
Au niveau de la troisième station, au «croisement Ben Daha», les deux ministres ont souligné la nécessité de conjuguer les efforts du ministère de l’Equipement et de la société du Réseau ferroviaire rapide (ministère du transport) pour trouver des solutions techniques, afin d’éviter le transfert du canal principal de l’eau potable qui passe au milieu de la route.
Il est prévu que le RFR, qui s’étend sur 85 km et dont le coût est de 3,2 milliards de dinars, soit mis en exploitation en 2018.
Ce réseau comprend cinq lignes, la première relie la capitale à Borj Cédria (électrifiée moyennant une enveloppe de 300 MDT), sur une longueur de 23 km; la deuxième Tunis-Fouchana et Mhamdia (19,4 km), la troisième Tunis-Manouba à travers Mnihla (19,2 km), la quatrième Tunis-Ezzouhour, à Travers Sidi Hassine Essijoumi (13,9 km) et la cinquième ligne (nord-sud) Tunis-Ariana nord (10,5 km).
