Economie : Quel écosystème incitatif pour les entreprises tunisiennes ?

Par : Tallel

ihet-conect-2015.jpgDe par les défis de la globalisation de l’économie et des nouvelles attentes des marchés à travers le monde, les entreprises tunisiennes du 21ème siècle sont appelées à faire face à de nouveaux enjeux et à de nouveaux risques.

La Tunisie dispose de réels atouts, notamment d’idées entrepreneuriales et d’une grande qualité de managers. Mais pour que ses entreprises se développent sur les marchés magrébins et mondiaux, il est essentiel qu’elles bénéficient d’un écosystème incitatif au renforcement de leurs fonds propres.

La compétitivité et la pérennité des entreprises ne peuvent être assurées qu’à travers une bonne évaluation, afin de consolider leur structure, une bonne pratique de gouvernance et de mieux agir les relations entre les différentes parties prenantes. Cette même gouvernance se trouve à la base du bon fonctionnement des processus d’ouverture du capital et d’introduction en bourse permettant de mieux assainir leur situation financière et assurer des projets de développement d’envergure.

Cette ouverture du capital exige de véritables partenaires institutionnelles qui apportent un soutien humain et une expérience de terrain développée, au fil des années, dans l’accompagnement et la stimulation de projets de croissance.

C’est dans l’objectif de situer les particularités et les perspectives de développement de l’entreprise tunisienne, acteur majeur du développement de l’économie nationale et la stabilité sociale, que la Confédération des entreprises citoyennes de Tunisie (CONECT) et l’IHE de Tunis organisent un colloque, le 7 mars 2015 à Sfax, portant sur la «Restructuration, gouvernance et introduction en Bourse: quels enjeux?».

L’objectif premier de ce colloque est d’amener les entreprises à forte croissance à établir une nouvelle restructuration et diffuser les bonnes pratiques de gouvernance au niveau des entreprises tunisiennes et de situer les enjeux ou les défis que doivent relever ce type de structure.

La diversité des participants dans ce colloque est de nature à favoriser une couverture bien étendue de ces notions de restructuration, de gouvernance, d’ouverture du capital, d’introduction en bourse, de transmission, de performance, de création de valeur et d’équilibre social.

Prennent part à cette rencontre, entre autres, Tarak Chérif (président de la CONECT), Slaheddine HELLARA (directeur Général de l’Institut des hautes études de Tunis), Slim CHAKER (ministre des Finances), Pr Abdelkader BOUDRIGUA (président du Comité des risques QNB et enseignant universitaire), Sofiane Sellami (directeur général du Groupe MPBS), Ahmad Masmoudi (DG Groupe Masmoudi), Abdesettar MABKHOUT (expert-comptable et associé à la Pricewaterhouse) et Adel Grar (directeur général, Jasmin Capital Partners).