Vinci se développe dans les infrastructures télécoms en rachetant Imtech ICT

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ésident de Vinci, le 6 février 2013 à Paris
(Photo : Patrick Kovarik)

[26/08/2014 09:56:16] Paris (AFP) Le groupe français de construction Vinci va accroître fortement sa présence dans les infrastructures de télécommunications, en rachetant la branche spécialisée du néerlandais Royal Imtech, et compte se renforcer encore dans ce secteur.

Les activités reprises génèrent un chiffre d’affaires annuel d’environ 740 millions d’euros au Benelux, en Allemagne, en Autriche, en Suède et au Royaume-Uni, a rapporté mardi Vinci, sans chiffrer le montant de la transaction.

Avec cette opération, le groupe va pratiquement doubler l’envergure de ses activités dans les télécommunications, pour les porter à 1,6 milliard d’euros. C’est plus de 15% du chiffre d’affaires de sa branche Vinci Energies, a-t-il fait remarquer.

L’idée est de “consolider” et “de renforcer” le pôle des télécommunications, un des quatre pôles de Vinci Energies avec le transport, les infrastructures d’énergies et les bâtiments/sites industriels, a expliqué à l’AFP Maxence Naouri, un porte-parole de Vinci.

En particulier, Vinci souhaite accroître sa présence sur les segments porteurs que sont l’informatique dématérialisée (“cloud”) et les centres de données (“date center”).

L’acquisition de la branche spécialisée du groupe Royal Imtech correspond à une volonté “d’augmenter la taille critique” du pôle télécommunications. Elle va permettre de renforcer Axians et Graniou, les deux marques du groupe Vinci Energies dans ce secteur, et d’aborder le marché avec “davantage de compétence et d’expertise”, a précisé M. Naouri.

Spécialisée dans les solutions +cloud+, le déploiement et de maintenance d’infrastructures de télécommunications pour les réseaux fixes et mobiles, de connectivité et sécurité informatique, l’activité reprise d’Imtech s’inscrit dans le même domaine d’expertise qu’Axians et Graniou.

Avec cette nouvelle opération, Vinci Energies reste fidèle à sa stratégie d’acquisition, qui associe un pays à des métiers d’expertise dans un secteur donné.

En témoigne notamment l’achat de la société britannique Mentor, spécialisée dans l’assistance aux opérateurs d’infrastructures pétrolières et gazières en 2013 ou encore celle de l’indien Vasundra sur le marché des automatismes industriels en 2012.

La transaction reste soumise à l’approbation des autorités de la concurrence.

En Bourse, les investisseurs ignoraient cette annonce, le titre Vinci ne gagnant que 0,07% à 48,89 eurosvers 11h45 (09h45 GMT).