Développement : La BAD lance l’initiative «iBDA» en Tunisie

Par : TAP

ibda-bad-680.jpgLa Banque africaine de développement (BAD), a lancé, mardi 25 mars, le projet «iBDA» (lance toi), premier accélérateur de projets sociaux en Tunisie, et ce en collaboration avec la fondation Yunus social business (YSB).

Initié avec le soutien du Fonds fiduciaire du Japon et du Fonds fiduciaire multi-donateurs pour les pays en transition, «iBDA» a pour objectifs de créer un environnement favorable à la promotion de l’économie sociale et au développement de l’initiative privée auprès des porteurs d’idées innovantes, notamment, parmi les jeunes et les femmes.

Dans le cadre de cette initiative, la BAD a lancé, mardi lors d’une conférence de presse, un appel à projets pour les entrepreneurs sociaux en Tunisie.

Justin Morara, chef de département de la lutte contre la pauvreté à la BAD, a indiqué à cette occasion que ce projet pilote s’inscrit dans le cadre du soutien stratégique de la banque pour la Tunisie et visant à faire face aux problèmes sociaux et économiques du pays, citant notamment, l’emploi et la lutte contre les disparités régionales.

Il a ajouté que l’appel à projets vise à attirer les entrepreneurs sociaux les plus prometteurs en Tunisie qui seront sélectionnés pour intégrer le programme «iBDA» et bénéficier de ses services.

Ces promoteurs pourront bénéficier, dans le cadre de ce projet, d’un coaching individuel et personnalisé, des facilités de networking (travail à distance), d’un programme de formation de deux mois avec une possibilité d’hébergement et d’un accès à un financement sans garantie d’un montant variant entre 100.000 dinars et 600.000 dinars.

Ce programme permettra également aux entrepreneurs de rencontrer des professionnels et de présenter aux investisseurs un projet solide, maximisant ainsi leurs chances d’être financés.

Le programme «iBDA» est assuré par une équipe d’experts multidisciplinaires (consulting, création de projets, développement international, capital investissement…).

De son côté, Fares Mabrouk, directeur du bureau YSB à Tunis, a souligné que le social business est avant tout une entreprise créée spécifiquement dans le but de répondre à un problème social ou environnemental (services sanitaires de base, création d’emplois au profit des catégories vulnérables).

Il s’agit également d’une entreprise financièrement pérenne et dont les profits sont réinvestis, a-t-il encore précisé.