Algérie : le projet gazier de Touat GDF Suez/Sonatrach progresse

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à La Défense

[08/08/2013 10:04:07] Alger (AFP) L’énergéticien français GDF Suez et la compagnie publique pétrolière algérienne Sonatrach ont annoncé jeudi avoir franchi une nouvelle étape dans le développement d’une série de gisements gaziers à Touat, dans le sud-ouest de l’Algérie, dont la mise en production est prévue fin 2016.

Dans un communiqué conjoint, les deux partenaires, coactionnaires du groupement TouatGaz chargé du projet, ont expliqué avoir confié au groupe espagnol d’ingénierie Tecnicas Reunidas un contrat portant sur “la réalisation d?un complexe industriel de traitement de gaz naturel et d’un réseau de collecte”, dans le cadre de la première phase de développement de Touat.

L’accord, signé ce mercredi, suite à un appel d’offres international, inclut la conception, l’équipement, la construction et mise en service des installations, est-il précisé.

“La mise en production du champ de Touat est prévue fin 2016”, confirment les deux compagnies. “Le projet produira annuellement 4,5 milliards de m3 de gaz et 630.000 barils de condensat” (pétrole associé au gaz, ndlr), rappellent-elles. Le montant du contrat n’a pas été divulgué.

Parallèlement, le consortium TouatGaz a commencé “le forage des puits producteurs de gaz naturel pour les besoins du centre de traitement”, et a prévu d’en creuser en tout 25 avant le démarrage du complexe, ajoute le communiqué.

Cette annonce a de quoi conforter les autorités algériennes, qui ont assuré ces derniers mois que les opérateurs étrangers n’avaient pas l’intention de quitter le pays malgré la prise d’otages sanglante sur un important site gazier en janvier.

En mai, le ministre de l’Energie et des mines Youcef Yousfi avait ainsi déclaré que la Sonatrach discutait de nouveaux partenariats potentiels avec des sociétés étrangères.

Mi-janvier, un commando islamiste avait pris en otage des employés du complexe gazier de Tiguentourine à In Amenas, dans le sud de l’Algérie, géré conjointement par la Sonatrach, le groupe pétrolier britannique BP et le norvégien Statoil.

Au total, 37 otages étrangers et un Algérien ont été tués lors de cette prise d’otages. Vingt-neuf ravisseurs ont également péri et trois autres ont été capturés.