Banques : la Commission européenne salue les nouvelles règles de liquidités

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éen chargé des Services financiers, Michel Barnier, à la Commission européenne à Bruxelles, le 28 novembre 2012 (Photo : Georges Gobet)

[07/01/2013 16:03:57] BRUXELLES (AFP) Le commissaire européen chargé des Services financiers, Michel Barnier, a “salué” lundi dans un communiqué l’assouplissement des règles de liquidités applicables aux banques décidé la veille par le Comité de Bâle, chargé de définir ces règles.

“Je salue l’accord unanime auquel est parvenu le Comité de Bâle sur le ratio de couverture de liquidités et l’approche graduelle de sa mise en oeuvre, à des dates clairement définies”, a déclaré M. Barnier.

“Le traitement des liquidités est fondamental, tant pour la stabilité des banques que pour leur rôle dans la reprise économique globale”, a-t-il insisté.

Le Comité de Bâle a assoupli dimanche les règles de liquidité qui seront appliquées aux banques internationales en 2015, répondant aux critiques qui reprochaient à la réforme de placer la barre trop haut, au risque de paralyser l’économie mondiale.

Ce ratio, destiné à s’assurer que les banques détiendront suffisamment d’actifs très liquides pour faire face à d’importantes sorties de fonds durant une période de crise aiguë de 30 jours, sera calculé sur une base d’actifs plus large.

Son calendrier d’application a par ailleurs été rééchelonné, avec une mise en oeuvre graduelle entre 2015 et 2019.

La décision du Comité de Bâle a suscité une forte hausse lundi des valeurs bancaires en Bourse.

M. Barnier a appelé dans son communiqué le Parlement européen et les Etats à conclure “dans les prochaines semaines” les négociations sur la mise en oeuvre au niveau européen des règles du nouveau cadre réglementaire du secteur bancaire, dit de “Bâle III”.

Les Européens ne sont pas parvenus à un accord en 2012 comme prévu initialement, mais leurs divergences portent sur un autre aspect du dossier: le montant des bonus des banquiers.

Le Parlement européen proposait initialement que la rémunération variable ne puisse excéder la rémunération fixe, alors que les Etats défendaient des primes plus importantes. Le Parlement a finalement proposé un compromis selon lequel le bonus pourrait atteindre le double de la rémunération fixe sous certaines conditions.