La rapidité du flux internet au coeur des préoccupations des opérateurs

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érique (Photo : Martin Bureau)

[20/11/2012 15:59:22] PARIS (AFP) L’amélioration de la rapidité d’internet face à l’intensification du trafic est une des préoccupations des opérateurs qui s’allient à des entreprises spécialisées, comme Orange avec l’américain Akamai, ou développent en interne des solutions, comme SFR.

France Télécom a ainsi annoncé mardi avoir conclu une alliance stratégique avec le groupe américain Akamai, spécialisé dans les technologies assurant la fiabilité des flux de données sur internet, pour “identifier les potentiels d’innovation dans le domaine des solutions CDN (Content Delivery Network)”, qui permettent d’éviter les embouteillages sur les réseaux.

SFR a pour sa part enrichi mardi sa gamme de services aux entreprises en proposant une solution d’accélération de contenus “utilisée depuis des années pour la diffusion et l’accélération de services web, télévision et vidéo auprès des abonnés de SFR”, aux sociétés du commerce des médias et de la communication, souligne-t-il dans un communiqué.

La technologie d’Akamai et de SFR repose sur un réseau de serveurs informatiques, le CDN (Content Delivery Network), qui permet, lorsqu’un utilisateur désire aller sur un site, de solliciter le point du réseau le plus proche qui lui distribue le contenu avec un temps de latence réduit et une vitesse accrue.

SFR indique ainsi disposer d’une infrastructure CDN avec 12 points de présence régionaux en France, et des interconnexions directes avec les principaux opérateurs français et européens vers les Amériques et vers l’Asie.

France Telecom compte également utiliser la technologie d’Akamai pour “répondre au besoin croissant de performance des entreprises dans la diffusion de contenus”, indique le groupe dans un communiqué.

D’après une enquête menée par le cabinet Informa, la valeur du marché des services CDN utilisés à des fins commerciales devrait tripler dans les cinq prochaines années pour atteindre 3,63 milliards d’euros à l’horizon 2017. Les vidéos en ligne devraient contribuer à hauteur de 81% du chiffre d’affaires global de ce marché.