Investissement : Le climat des affaires en Tunisie inquiète les entreprises américaines

david-cote-honeywell-111012.jpgA
l’issue de son entretien avec le Premier ministre, Hamadi Jebali, le président
de la société américaine Honeywell, David M. Cote, a déclaré lors d’un point de
presse que sa visite en Tunisie entre dans le cadre des intensions de son groupe
de faire des extensions à l’échelle internationale de ses activités et de ses
usines.

«On souhaite que l’économie tunisienne reprenne sa croissance d’une manière
continue, et Honeywell contribuera à ce développement. Notre entretien était
extrêmement intéressant. Le Premier ministre a tenu à nous encourager et nous
rassurer quant au climat général des affaires en Tunisie», a indiqué M. Cote.

Et le CEO de Honeywell d’ajouter qu’actuellement, ils sont en train d’étudier
une éventuelle extension de leur usine implantée en Tunisie. Mais «nous
accordons donnons une grande importance à la stabilité du pays et notamment à la
confiance que le peuple doit avoir dans ses institutions», dit-il.

D’ailleurs, le responsable pense que l’environnement général des affaires en
Tunisie est encourageant pour drainer en Tunisie les investissements directs
étrangerse. «Pour être honnête avec vous, les évènements récents de l’ambassade
des Etats-Unis à Tunis ont créé un peu de doute pour les entreprises
américaines, remettant ainsi en cause la stabilité du pays», ajoute-t-il.

A cet égard, et avant d’avancer dans notre volonté d’investissement, M. Cote a
tenu à préciser qu’il doit mesurer le risque qui va s’associer à son action, et
ce même si le Premier ministre assure que la stabilité s’installe de plus en
plus dans le pays et que le peuple fait notamment confiance à ses institutions.

«Pour se décider dans ces conditions, c’est légitime de demander un retour sur
investissement plus important. C’est pour cette raison que nous jugeons
nécessaire d’accélérer le processus, en accordant plus d’incitations,
d’encouragements et d’assurances d’affaires d’une manière générale pour
investir», estime M. Cote.