Des sites internet suédois inaccessibles après un avertissement d’Anonymous

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à Londres où se retranche le fondateur de WikiLeaks, le 19 août 2012 (Photo : Will Oliver)

[05/10/2012 15:31:10] STOCKHOLM (AFP) Plusieurs sites internet d’administrations suédoises étaient vendredi inaccessibles après avoir reçu un avertissement diffusé la veille au soir par un groupe se réclamant du collectif Anonymous, qui soutient le fondateur de WikiLeaks Julian Assange.

En milieu de journée, les sites internet de la banque centrale, des services de renseignement, du Parlement et des tribunaux étaient inaccessibles, a constaté l’AFP, éventuellement victimes d’attaques DDoS (lorsqu’un site est inondé de requêtes pour le mettre hors service).

La branche suédoise d’Anonymous, qui communique sur le site de micro-blogging Twitter sous le pseudonyme @AnonOpsSweden, a cependant nié toute implication. “Cette opération est une connerie (…) #riendenouveau”, a-t-elle indiqué dans un tweet en anglais.

“Notre théorie sur #opsweden est que c’est le mois de la cybersécurité européenne et que l’UE fait des tests de cyberattaques et les attribue à #Anonymous”, a-t-elle précisé dans un autre message.

Dans la version électronique du tabloïde Aftonbladet, un jeune homme de 18 ans affirme avoir publié jeudi soir le film dans lequel un personnage masqué lit en anglais avec une voix féminine un message indiquant que les sites de nombreuses administrations suédoises seront victimes d’attaques vendredi.

“C’est moi qui ai fait le film. Mais j’ai reçu de l’aide pour les mots. Je ne suis pas si bon en anglais”, dit ce personnage. “Nous allons attaquer la banque centrale et la police (…) et beaucoup de sites d’autres administrations. (…) Ce sera la pire action faite par Anymous. Cela va marquer l’histoire mondiale”.

Toute la semaine, des administrations et des sociétés suédoises ont été victimes d’attaques similaires. La police a fait un lien avec l’affaire Assange, que la justice suédoise cherche à interroger dans une affaire de viol.

Le 3 septembre également, les sites internet de plusieurs administrations, dont celui du gouvernement, avaient été paralysés par une attaque DDoS revendiquée par un groupe pro-Assange.