Ericsson veut renforcer sa présence en Tunisie

Stand_Ericsson-hammamet.jpgLe développement des technologies mobiles, c’est à la Une de l’actualité. Chaque jour de nouvelles solutions apparaissent et de nouveaux usages se développent. Mais l’importance de ces solutions réside dans leur impact socioéconomique. A-t-on jamais pensé que la création de 1.000 nouvelles connections engendre la création de 80 nouveaux emplois; et que l’augmentation de 10% du haut débit signifie une hausse de 1% du PIB?

Pour la Tunisie, une augmentation de 15% de la bande passante devrait engendrer une évolution de +0,89% du PIB et de +0,26% au niveau de l’emploi. Ce sont les résultats d’une étude réalisée par la firme internationale Ericsson sur 33 pays de l’OCDE (Organisation de Coopération et de Développement Economique).

«Networked Society»…

Un nouveau concept qu’Ericsson est en train de développer actuellement est celui de «Networked Society» ou en français “la société en réseaux“. Un concept qui se base sur la connexion entre individus et objets en temps réel.

«Par exemple, au Brésil, il y a un projet de connexion entre les bus publics, permettant l’échange du flux d’informations en temps réel entre eux. L’objectif de ce concept est de connecter les gens et les objets mais aussi optimiser le temps», indique Alessandra Rosa Ammaturo, directrice marketing d’Ericsson, lors de la conférence de presse du 21 septembre 2012.

Cette rencontre a été organisée, en marge du forum ICT4All qui s’est tenu les 19 et 20 septembre à Hammamet, par Ericsson Tunisie.

Le monde devrait être de plus en plus connecté, dans les années qui viennent. En 2020, on estime que le nombre de connexions atteindra 50 milliards. Dans cinq ans (en 2017), on devrait avoir plus de 5 milliards d’abonnées en connexion mobile haut débit. A la même échéance, 85% de la population mondiale devrait être couverte par la 3G. Egalement, on devrait s’attendre à 3 milliards d’abonnements aux smartphones, une croissance de 20 fois du trafic des données et 15 fois du trafic des données mobiles.

Communication…

Par cette rencontre de presse, Ericsson Tunisie veut entamer un processus de communication sur ses activités dans notre pays et dans le monde. La firme s’est installée en Tunisie depuis 1964, bien qu’elle n’ait eu son premier contrat qu’en 1957 pour le déploiement d’un système de réseau fixe. En 1980, elle met en place le premier nœud AXE en Afrique. Elle compte actuellement plus de 120 employés, dont 103 Tunisiens.

Le bureau tunisien fait partie du l’unité régionale Méditerranée qui compte 10 mille d’employés et 173 comptes clients. En 2011, elle a réalisé 20% des ventes du groupe.

Au niveau international, le groupe est présent dans 160 pays. Il consacre 25 milliards d’euros en Recherche&Développement, soit 14,4% du chiffre d’affaires en 2011.

Elargir les activités…

slim-ghariani_Ericsson.jpgSelon Slim Ghariani, directeur général d’Ericsson Tunisie, l’objectif également pour le marché tunisien est d’élargir les activités du bureau pour s’attaquer aux secteurs verticaux, s’agissant des «utilities» (services publiques, banques, etc.), et aussi toutes les industries, en proposant des solutions innovantes pour la transmission des données.

On vise également à faire connaître les solutions d’Ericsson au niveau des institutions gouvernementales, tels que l’e-learning, l’e-Health et l’e-government, en préparant l’organisation des workshops et des réunions de haut niveau. «On a déjà pris contact avec le ministère des Technologies de l’Information et de la Communication qui sera notre intermédiaire avec les autres ministères», indique M. Ghariani.

A rappeler qu’Ericsson s’était limité jusqu’ici à travailler avec les opérateurs mobiles. Elle est l’un des fournisseurs principaux des réseaux mobiles et fixes de téléphonie de Tunisie Télécom, Orange Tunisie et Tunisiana.

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