Usine de Blanquefort : Ford s’engage à maintenir 1.000 emplois

photo_1347019567023-1-1.jpg
à Paris, le 2 octobre 2010 (Photo : Boris Horvat)

[07/09/2012 12:06:49] BORDEAUX (AFP) Le constructeur automobile américain Ford s’engage à maintenir au moins 1.000 emplois dans son usine de Blanquefort en Gironde, a annoncé son vice-président industriel pour l’Europe Jeff Wood, à l’issue d’un comité de pilotage (Copil) à la préfecture.

“La position prise par Ford aujourd’hui (pendant cette réunion, ndlr) a été de s’engager à nouveau, en dépit des difficultés financières, à restaurer les 1.000 emplois de Bordeaux”, a-t-il déclaré à des journalistes à l’issue de la réunion.

“C’est un discours plutôt positif puisqu’ils affirment qu’ils maintiennent les engagements pris il y a un an et demi sur les 1.000 emplois”, a réagi Philippe Poutou, représentant CGT chez Ford à Blanquefort, qui a été le candidat du NPA à la dernière présidentielle.

“C’est un discours rassurant mais nous restons sur l’idée qu’il n’y a pas les investissements nécessaires pour arriver à ces 1.000 emplois. Il n’y a pas les preuves concrètes que Ford s’engage activement, on voit que des activités vont se mettre en place mais on est aujourd’hui loin du compte”, a-t-il estimé.

“Maintenant il faut qu’on se donne clairement des échéances”, a indiqué le président PS de la communauté urbaine de Bordeaux, Vincent Feltesse.

“Il faut lors du prochain Copil”, annoncé par le préfet de Gironde en décembre sur le site de l’usine, “que les collectivités locales puissent signer les conventions avec Ford et que les deux conditions que nous avons mises soient respectées: le retour du logo (de Ford) sur l’usine et les 1.000 emplois. On n’en est pas très loin mais il faut finaliser l’affaire”, a ajouté M. Feltesse.

L’usine, qui avait près de 1.200 employés fin décembre 2011, compte encore 250 salariés actifs. La plupart des employés restants sont au chômage partiel en partie financé par des aides publiques, en formation ou en passe de négocier un départ en retraite, selon Philippe Poutou.