Pas de rachats d’obligations publiques par la BCE la semaine dernière

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ège de la Banque centrale européenne à Francfort (Photo : Dominique Faget)

[20/08/2012 14:41:33] FRANCFORT (AFP) Alors que des rumeurs et des démentis circulent sur les futures mesures de la Banque centrale européenne (BCE) pour apaiser les tensions en zone euro, l’institution monétaire a annoncé lundi n’avoir procédé à aucun rachat d’obligations publiques la semaine dernière.

La BCE n’a plus activé depuis la mi-mars son programme de rachats d’obligations souveraines de la zone euro, effectués sur le marché secondaire de la dette.

Le volume de ce programme lancé en mai 2010 à l’occasion de la première crise de la dette grecque, puis utilisé à l’été 2011 pour freiner l’envolée des taux de l’Italie et de l’Espagne, totalise actuellement 211,5 milliards d’euros.

Ce montant devrait légèrement se réduire lors du prochain pointage hedbomadaire lundi prochain, la Grèce ayant annoncé lundi le remboursement “sans aucun problème” d’une dette de 3,2 milliards d’euros envers la BCE qui était arrivée à échéance.

Par ailleurs, la BCE a démenti lundi un article de l’hebdomadaire allemand Der Spiegel qui affirmait qu’elle s’apprêtait à fixer un seuil limite pour les écarts tolérables entre les taux d’emprunt des pays de la zone euro en difficulté et le taux allemand, référence en la matière.

Tout dépassement de cet écart déclencherait une intervention de la BCE sur le marché de la dette, selon le Spiegel.

“Il est absolument trompeur d’écrire à propos de décisions qui n’ont pas encore été prises et aussi de positions individuelles qui n’ont pas encore été discutées au sein du conseil des gouverneurs de la BCE, lequel agira strictement dans le cadre de son mandat”, a réagi un porte-parole de l’institution.

Ce démenti, ainsi qu’une réaction fraîche du ministère allemand des Finances sur cette option et le rappel de la Bundesbank, la Banque centrale allemande, de son opposition au programme de rachats d’obligations publiques de la BCE qu’elle perçoit comme un facteur déstabilisant, ont vite calmé les espoirs des marchés.