Le potentiel et la structure de l’économie nationale ne répondent pas aux exigences du développement régional (Jamaleddine Gharbi)

Par : TAP

Le potentiel et la structure de l’économie nationale ne répondent pas aux exigences du développement régional du pays. C’est ce qu’a déclaré le ministre du Développement régional et de la Planification, Jamaleddine Gharbi, dans ses réponses aux questions des élus de l’Assemblée nationale constituante, mercredi après-midi, au Bardo. Il estime nécessaire de revoir la structure de l’économie nationale et le système d’enseignement dans sa totalité.

M. Gharbi expliquera pa la suite que les fonds alloués aux projets de développement dans les régions sont de 792 millions de dinars répartis, en particulier, entre les projets publics, les investissements pour l’appui au développement humain, la promotion de l’infrastructure de base et les secteurs de la production. “Nous avons adopté une méthodologie basée sur la concertation globale avec toutes les parties en vue de promouvoir les régions aux plans économique et social”, a-t-il affirmé.

En outre, il a évoqué les éléments à même de garantir la promotion du système de production dans le cadre des projets publics dans les régions qui sont, selon lui, la mise en place d’un système informatique spécifique (en cours de réalisation), la détermination des indicateurs de base pour le suivi des projets, ainsi que l’adoption de la décentralisation du suivi.

M. Gharbi a souligné que la réussite du processus du développement régional est également tributaire de la révision du Code des investissements et de la loi sur les marchés publics, précisant que l’évaluation de la situation dans les régions s’est basée sur des critères incluant les disparités entre les régions, notamment l’employabilité, les richesses disponibles, la santé, la démographie, la justice et l’égalité homme/femme.

Par ailleurs, le ministre du Développement régional a énuméré les points faibles de l’économie nationale qui s’expliqueraient, selon lui, par la faiblesse de la capacité d’exportation qui se limite à l’Europe, soulignant de ce fait que “les marchés tunisiens ne sont pas compétitifs et leurs produits n’adhérent pas à la dynamique du marché mondial”.

WMC/TAP