Nous sommes à trois jours précisément de l’ouverture de la souscription à l’offre à prix ferme (OPF) relative à l’augmentation du capital de la société les Ateliers Mécaniques du Sahel (AMS). A cette occasion, les responsables de ladite société ont invité, jeudi 26 avril 2012, les journalistes de la place à visiter le siège ainsi que l’usine de l’entreprise située à Sousse.
Bassem Loukil et Mohamed Jaziri, respectivement président du Conseil d’administration et directeur général des AMS, nous ont accompagnés tout au long de notre visite à ce premier complexe industriel mécanique créé après l’indépendance par la Société Tunisienne de Banque (STB). C’était en 1962. Le site est implanté sur 72.000 m² dont 20.000 m² couverts, employant 525 salariés dont plus d’une vingtaine de hauts cadres. On a également vu des employés qui semblent bien encadrés. D’ailleurs, les équipes techniques sont encadrées par plus d’une trentaine de techniciens supérieurs et ingénieurs.
Stratégie de développement
M. Loukil a saisi cette occasion pour présenter aux journalistes les principaux axes de la stratégie de développement des AMS pour les cinq prochaines années. Ainsi, le rachat des actifs de l’usine italienne de grande réputation, RAF, permet aux AMS de consolider ses séries de robinetterie existantes, de dépasser son concurrent direct et d’offrir à ses distributeurs et clients une gamme des plus étendues.
La société AMS compte également lancer, à partir de cette année, une gamme de produits économiques sous le nom «POLAR» qui permettra à la société de se positionner dans le segment moyenne gamme et de concurrencer directement les produits asiatiques sur les marchés libyen et algérien. «Les showrooms ouverts en Libye, en Algérie et la filiale créée en France vont nous permettre d’augmenter sensiblement nos ventes à l’export», a expliqué M. Loukil.
Et d’ajouter que la société a signé un partenariat avec la société franco-suisse «BERAD» qui dispose d’une expérience de plus de 120 ans dans le domaine.
Les AMS en chiffres
La structure financière de la société est déséquilibrée à la faveur d’un financement par les fonds externes avec un recours excessif aux crédits de gestion et aux découverts bancaires. Etant lourdement endettée, la société encourt des charges financières très importantes et en évolution, ayant directement impacté le résultat sur la période 2007-2010.
