Tunisie : L’agriculture biologique dans le gouvernorat de Zaghouan en débat

Par : TAP

L’agriculture biologique dans le gouvernorat de Zaghouan, qui enregistre quelques progrès, fait cependant face à des problèmes entravant son bon développement, notamment le prix élevé des produits biologiques, les difficultés de commercialisation en plus de la rareté des circuits spécialisés dans le domaine.

La conférence régionale organisée, mercredi 25 avril, à l’Ecole supérieure d’agriculture de Mograne, a permis de faire le point sur le développement de ce secteur et la mise en valeur des opportunités d’investissement.

La superficie consacrée à l’agriculture biologique, dans la région de Zaghouan, est estimée à 26 mille hectares, qui compte 30 exploitations et entreprises, en plus de l’existence de 5 huileries, 2 unités d’emballage de l’huile d’olive biologique et 5 exploitations pour la production des plantes médicinales et aromatiques, et des huiles essentielles.

Les olives occupent le premier rang dans la production biologique, avec des oliveraies qui s’étendent sur 3.500 ha, suivies des plantes aromatiques et médicinales (1.000 ha), les céréales et les fourrages (300 ha), les amandes avec 150 ha, les légumineuses avec 10 ha et le miel biologique avec 300 ruches, sachant que les forêts s’étalent sur 20 mille hectares.

Des participants à la conférence, initiée par le Commissariat régional du développement agricole (CRDA), en collaboration avec le Centre technique de l’agriculture biologique et l’Agence de promotion des investissements agricoles (APIA), ont exposé leurs expériences, et évoqué les problèmes qui entravent le développement de ce secteur.

Différentes interventions ont, en outre, permis d’examiner la situation et les perspectives du secteur de l’agriculture biologique, en Tunisie, et particulièrement dans le gouvernorat de Zaghouan.

A ce propos, le représentant de la direction générale de l’agriculture biologique a exposé la stratégie du CRDA à Zaghouan pour l’augmentation des surfaces consacrées à l’agriculture biologique dans le but d’atteindre un total de 40 mille hectares, à l’horizon 2016.

WMC/TAP