L’Agence tunisienne de formation professionnelle (ATFP) a organisé, en collaboration avec le British Council, un colloque international traitant de «la perception de la formation professionnelle: réalités et opportunités», et ce les 19 et 20 janvier 2012 à Tunis. Ce colloque a associé plusieurs experts britanniques dans la formation professionnelle afin d’apporter le fruit de leur expérience dans le domaine.
«Nous vivons un paradoxe, certains métiers qui sont demandés par les entreprises ne trouvent pas preneurs», affirme Brahim Toumi, président de l’ATFP, en ajoutant que «dans un pays où le premier problème est le chômage, ceci interpelle. Nous pensons que l’information pourra contribuer à l’amélioration de l’image de la formation».
Une information qui ne devrait pas passer sans une réelle volonté de réforme de tout le dispositif de la formation professionnelle, que ce soit administratif ou pédagogique. Une question que le formateur Moustapha Lakhal estime imminente. «Le plus urgent et le plus important, c’est de mettre en place des mécanismes de lutte. L’agence est un organisme hors contrôle. Ce qui fait que la mauvaise gestion est bien implémentée», lance-t-il.
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