STX France (ex-Chantiers de l’Atlantique) décroche une commande salutaire pour deux navires de croisière

photo_1324479582873-1-1.jpg
à Saint-Nazaire. (Photo : Thomas Bregardis)

[21/12/2011 15:00:05] OSLO (AFP) Les chantiers navals STX France (ex-Chantiers de l’Atlantique) ont décroché mercredi une commande salutaire pour la fourniture de deux navires de croisière de luxe à l’armateur Viking Ocean Cruises, a annoncé STX Europe, leur maison-mère basée en Norvège.

Pouvant emporter 888 passagers et 444 membres d’équipage, les deux bateaux de 230 mètres sont livrables au printemps 2014 et au printemps 2015, précise STX Europe dans un communiqué.

Ce contrat, dont le montant n’a pas été précisé, apporte une bouffée d’air aux chantiers français confrontés à l’amenuisement de leur carnet de commandes depuis 2008.

En juillet, la direction des chantiers STX France à Saint-Nazaire avait annoncé la programmation de 2.386 jours de chômage partiel sur les quatre derniers mois de l’année faute de charge de travail suffisante.

Son carnet de commandes se limitait jusqu’à présent à un paquebot de 1.739 cabines pour l’italien MSC (livrable en mai 2012), deux navires porte-hélicoptères de type BPC pour la Russie (fin 2013 et fin 2014) et un paquebot haut de gamme de 258 cabines pour l’allemand Happag Lloyd (juin 2013).

La construction des deux navires pour Viking Cruises ne devrait toutefois pas débuter avant la mi-septembre 2012 pour le premier et la mi-septembre 2013 pour le second.

Elle générera l’équivalent d’environ 2,5 millions heures de travail.

“Une réflexion est en cours concernant une option sur un troisième navire”, indique STX Europe.

Avec cette commande, Viking River Cruises, la maison-mère de Viking Ocean Cruises, se diversifie dans les croisières en mer. Exploitant une flotte de 23 bateaux, elle s’était spécialisée jusqu’à présent dans les croisières fluviales haut de gamme.

Regroupant les chantiers de Saint Nazaire et de Lorient, STX France est détenue à hauteur de 66,6% par STX Europe, elle-même filiale du sud-coréen STX Shipbuilding, les 33,3% restants étant aux mains de l’Etat français.