Grèce : trois annonces de privatisations attendues dans la semaine

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ènes le 10 novembre 2005 (Photo : Aris Messinis)

[26/09/2011 11:43:19] ATHENES (AFP) La Grèce devrait annoncer dans la semaine des attributions de licences ou de marchés sur trois dossiers de privatisations, notamment sur la concession de l’aéroport d’Athènes, a indiqué un haut responsable du pays lundi.

“Nous annoncerons des accords sur trois dossiers cette semaine” a indiqué le secrétaire général chargé des privatisations au ministère des Finances, George Christodoulakis, sur la radio d’Etat Net.

Selon lui, les dossiers porteront sur l’extension de la licence d’exploitation de l’aéroport international d’Athènes, une concession sur la société de jeux OPAP, actuellement en monopole public, et des licences pour des loteries video, a-t-il dit.

Le gouvernement socialiste s’est engagé au printemps dernier à procéder à des privatisations massives pour combler la dette du pays (plus de 350 milliards d’euros) sous la pression de ses créanciers. Il est censé privatiser pour 50 milliards d’euros d’ici 2015 et 5 milliards d’ici la fin de l’année.

Jusqu’à présent, il a seulement procédé à la vente d’une participation de 10% dans l’opérateur de télécoms Ote au groupe allemand Deutsche telekom pour un peu moins de 400 millions d’euros.

Le ministre des Finances, Evangélos Vénizélos, s’était engagé début septembre à accélerer le lancement des cessions, sous pression des bailleurs de fonds du pays, zone euro et Fonds monétaire international.

Le ministre de l’Energie, Georges Papaconstantinou a pour sa part affirmé lors d’une conférence de presse que le pays tenait son calendrier pour les cessions dans le secteur énergétique, dont celles prévues d’ici fin 2011 de la part d’Etat de 35,5% du groupe pétrolier Hellenic Petroleum (Helpe) et de 55% des actions d’Etat dans la compagnie du gaz (Depa).

Pour Helpe, il a exclu une cession en bourse, au profit de la recherche d’un partenaire stratégique.

Pour la compagnie Electricité de Grèce (DEI), dont l’Etat doit céder jusqu’à 17% de ses actions en 2012, M. Papaconstantinou a cité deux scénarios possibles: la vente à un partenaire stratégique et, à titre “substitutif ou complémentaire” la création et mise en vente d’une filiale regroupant des activités de DEI, au côté du maintien d’une maison-mère éventuellement sous contrôle public.

D’ici là, il a indiqué avoir réclamé à la direction du groupe un “plan global” pour réduire la masse salariale et redistribuer le personnel “qui manque dans les mines et stations et est en excédent dans l’administratif”.